![]() |
Auteur |
Cavé Magalie |
---|---|
Auteur secondaire |
Bandelli Alessio Brunet Michaël Brunet-Gaston Véronique |
Titre(s) | Une riche domus des IIe-IIIe s. ap. J.-C. sous les vestiges médiévaux et modernes : Reims, Marne, 6 rue Ponsardin : rapport de fouilles |
Edition | Metz : Inrap GEN, 2017 |
Collation |
3 vol. (1009 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm + 1 diagramme stratigraphique |
Résumé |
La parcelle présente l’intérêt d’être touchée par un projet qui descend bien au-delà du toit de la craie géologique et qui se trouve dans une zone à fort potentiel archéologique, plus particulièrement pour la période antique. La profondeur des vestiges (à 4 m en moyenne du sol actuel pour les vestiges les plus précoces) et l’étroitesse de l’emprise, qui est encore accentuée par la mitoyenneté de bâtiments et par la division de la parcelle en deux zones distinctes non contigües, ont fortement réduit la marge de manœuvre et entravé la lecture du terrain. Malgré ces contraintes, l’étude de la stratigraphie et du mobilier a permis d’établir 17 états d’occupation qui couvrent l’évolution de la parcelle depuis le milieu du Ier s. av. J.-C. jusqu’à nos jours. Plusieurs caissons d’extraction de la craie superficielle altérée (craie jaune) et fossés d’extraction de la craie franche (craie blanche) viennent enrichir un corpus rémois déjà bien fourni. Parallèlement, quelques fossés rectilignes peu profonds annoncent les premiers indices de délimitation parcellaire et les prémices de l’urbanisation du quartier. Dans les années 110/120 - 150/160 ap. J.-C., une domus se développe sur ces vestiges précoces installés sur la craie géologique. Les pièces, dont certaines sont des pièces de réception chauffées, sont distribuées par une galerie semi-enterrée (à la manière d’un cryptoportique) percée de soupiraux et dotée d’un décor en enduit peint qui répond à l’architecture de la galerie. Le milieu du IIIe s. ap. J.-C. correspond à une phase de monumentalisation tardive de la demeure. La distribution des pièces de la domus est toujours organisée autour de la cour qui devient une cour à péristyle équipée d’une colonnade érigée sur l’ancien mur sud de la galerie semi-enterrée devenu mur stylobate. L’abandon de la domus daté vers 375/380 - 410/420 ap. J.-C. se caractérise par la récupération d’une partie des murs fondés en pierre et par le creusement de nombreuses fosses. Au Bas-Empire, tandis que la ville se rétracte à l’intérieur d’un périmètre réduit à 55 ha, le site se trouve toujours en position intra-muros à quelques mètres du rempart tardif. Malgré les attentes, ni le mur de l’enceinte ni la rue intérieure qui longe le rempart ne sont attestés dans l’emprise de fouille ; ils sont donc à situer au niveau de l’actuelle rue Ponsardin (peut-être au niveau du trottoir). La découverte d’épais niveaux de « terres noires », de latrines et de fosses parfois riches en mobilier, traduit la permanence de l’occupation entre le début du Ve s. et la seconde moitié du XIVe s. Les structures construites se trouvent vraisemblablement à proximité immédiate de la parcelle fouillée (peut-être sous les bâtiments actuels situés en façade de rue). Les attestations de constructions réapparaissent dans la seconde moitié du XIVe s. avec une refonte totale du bâti ; des pièces d’habitation, dont certaines sont munies de foyers, empiètent dès lors sur l’espace anciennement ouvert et dédié aux latrines et aux fosses de rejet. Des espaces extérieurs, voués au transport des chariots, sont maintenus dans la partie sud de l’emprise de fouille. L’essor immobilier que l’on connaît pour Reims au XIIIe s. intervient donc visiblement un peu plus tard dans cet îlot (ou n’est pas renseigné). Une étude d’archives a permis d’appréhender grossièrement l’orientation générale du bâti mais la constitution précise des parcelles et la disposition des constructions au sein de celles- ci demeurent malaisées à définir. La quantité de documents d’archives explose à la période moderne où cartographie et textes nous permettent de mieux cerner l’évolution topographique et sociologique de l’îlot. Les XVIIe s. et XVIIIe s. coïncident avec l’emploi de moellons de craie dans l’érection des murs. Pour autant, l’organisation générale du bâti ne s’en trouve pas tellement modifiée ; certains murs médiévaux fondés en pierre continuent en effet à être utilisés jusqu’à la modification du parcellaire consécutive au développement du commerce et de l’industrie fin XIXe s. - début XXe s., aux différentes campagnes de réalignement des façades et aux reconstructions d’après-guerre et contemporaines. |
Sujet |
acquisition de ressource naturelle fossé parcellaire habitat urbanisation quartier édicule fondation de bâtiment torchis incendie domus hypocauste galerie cryptoportique enduit peint cour jardin péristyle colonnade stylobate mosaïque abandon de lieu remploi fusaïole industrie osseuse objet métallique élément architectural construction portique plancher caniveau foyer graffiti cheminée sol remblai latrines fosse-dépotoir céramique glaçurée voirie urbanisme cour rue commerce industrie reconstruction cave escalier vaisselle puits mortier (récipient) parasitologie céramologie archéozoologie architecture numismatique géologie archives anthropologie métallographie conservation-restauration mortier (récipient) |
Chronologie |
Ier siècle av J-C Ier siècle ap J-C IIe siècle ap J-C IIIe siècle ap J-C IVe siècle ap J-C Ve siècle ap J-C Antiquité tardive Haut Moyen Age Bas Moyen Age Moyen Age Temps Modernes XVIIe siècle XVIIIe siècle ép contemporaine |
Descripteur |
craie,
bac à chaux,
soupirail,
terres noires,
roche décorative,
sole,
terre crue,
seuil,
osthéologie
|
Ark : | http://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0146173 |
Ark status : | URL Ark actif |
Code-barres![]() ![]() |
Cote![]() ![]() |
Catégorie de prêt![]() ![]() |
Site![]() ![]() |
Nouveauté![]() ![]() |
Etat![]() ![]() |
Type comm.![]() ![]() |
|||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
LOR1-0007434 vol.1 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Metz | Non | Disponible | Sur place | |||
LOR1-0007433 vol.2 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Metz | Non | Disponible | Sur place | |||
LOR1-0007436 vol.3 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Metz | Non | Disponible | Sur place | |||
CHA2-0000437 vol.1 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Reims | Non | Disponible | Sur place | |||
CHA2-0000440 vol.2 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Reims | Non | Disponible | Sur place | |||
CHA2-0000439 vol.3 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Reims | Non | Disponible | Sur place | |||
CHA1-0002884 vol.1 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Saint-Martin-sur-le-Pré | Non | Disponible | Sur place | |||
CHA1-0002882 vol.2 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Saint-Martin-sur-le-Pré | Non | Disponible | Sur place | |||
CHA1-0002881 vol.3 | (RF) 51. REI. Cav. 17 | rapport final d’opération, littérature grise | Saint-Martin-sur-le-Pré | Non | Disponible | Sur place |