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Auteur |
Cicutta Heidi |
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Auteur secondaire |
Féliu Clément Dottori Boris Jodry Florent Schneider Nathalie |
Titre(s) | Nouvelles données sur les occupations gauloises, antiques et médiévales de Bourgheim (Ier s. av. J.-C. - XVIe s. ap. J.-C.) : Bourgheim, Bas-Rhin, rue Suhr, Grand Est : rapport de diagnostic |
Edition | Metz : Inrap GE, 2020 |
Collation |
1 vol. (196 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
L’habitat gaulois daté de La Tène finale est installé dans le quart nord-ouest du terrain sur des alluvions. Il est matérialisé par quatre fosses ovoïdes et les structures ont été préservées (non fouillées). Aucun élément ne permet de relier cet habitat aux structures artisanales présentes dans le secteur avoisinant l’emprise du diagnostic. Après un hiatus de plusieurs siècles, une occupation de la fin du Ier s., sur ou à proximité du site, est attestée par des céramiques résiduelles dans des structures postérieures. Ensuite, une grande dépression entaille la partie centrale du site puis elle est comblée au plus tôt dans la première moitié du IIe s. Au nord de celle-ci, un habitat antique très dense s’implante dans l’angle nord-est du site, sur la terrasse de loess, plus étendue que ce qu’indique la carte du BRGM. Ce sont six structures quadrangulaires, interprétées comme des caves, qui sont creusées dans le terrain naturel et dans le comblement des structures précédentes, cet enchevêtrement entraînant une difficulté de lecture en plan. Une chrono-stratigraphie est proposée avec trois séquences, la première moitié du IIe s., le milieu du IIe s. et la 2e moitié du IIe s. Au moins deux d’entre elles sont dotées d’un escalier avec emmarchement creusé dans le substrat. Elles présentent des orientations et des dimensions et volumes variables. Les profondeurs maximales conservées avoisinent 0,85 m. Une fouille permettrait d’affiner la chrono-stratigraphie de ces installations et d’en préciser leur caractéristique. Un dépotoir contemporain constitué de très nombreux artéfacts en terre cuite et en os d’animaux, a été installé au sud de cet habitat, sur le comblement de la dépression évoquée précédemment. Seuls deux ratés de cuisson ont été repérés dans le lot étudié, principalement en terra nigra, une des spécialisations des potiers romains de Bourgheim. Ces éléments en position secondaire ne présupposent pas la présence d’un atelier in situ, mais résultent vraisemblablement des ateliers avoisinants. Après un hiatus de plusieurs siècles, c’est un habitat médiéval inédit dans le secteur qui est repéré cette fois dans le quart sud-est du site et daté de la seconde moitié du XIVe s. et/ou de la première moitié du XVe s. Il est identifié par au moins quatre structures dont deux fosses, une structure semi-excavée et un petit fossé. De plan incomplet, la structure semi-excavée est interprétée comme une cabane en raison de l’aménagement d’au moins un trou de poteau. Un creusement linéaire (fossé) d’une largeur de 0,40 m et de très faible profondeur semble être en relation avec elle. Le comblement de la cabane semi-excavée a livré la plus grande quantité de terre cuite du diagnostic (plus de 43 %) et deux outils en pierre (un aiguisoir et un marteau percuteur). L’étude des terres cuites conclut à un contexte de consommation (associant de la vaisselle et des éléments utilitaires -pots de poêle-), malgré un nombre de pots anormalement élevé et la présence de trois tessons déformés. Ces derniers pourraient constituer les premiers indices d’une activité potière médiévale à Bourgheim jusqu’alors totalement insoupçonnée. Après l’abandon de ces structures -comblées-, un arasement du site a eu lieu, écrêtant les niveaux supérieurs des vestiges décrits précédemment. On constate ensuite un exhaussement anthropique de 0,35 à 0,75 m d’épaisseur, localisé dans les deux tiers est de l’emprise diagnostiquée. Un seul fragment de terre cuite permet de dater sa mise en place au plus tôt à la fin du XVe s. Rapidement après, soit au plus tôt au début du XVIe s., est creusé un fossé en « V », orienté nord-sud. Localisé dans la moitié sud de l’emprise, il présente une largeur comprise entre 4,90 et 5,50 m et il est conservé sur 0,92 m (tranchée 3). Ce fossé relativement tardif, est antérieur à 1655, le terrier (documents énumérant l’ensemble des parcelles d’une localité) n’en faisant pas mention. L’hypothèse avancée par Boris Dottori est une tentative de fortification tardive du village. La chronologie fine du creusement et de l’abandon de ce fossé devra être précisée, tout comme la nature de la fortification (d’appoint ou durable) et celle du dispositif défensif qui l’accompagnait (levée de terre, palissade, haie ou maçonnerie). Le site fait l’objet d’un dernier exhaussement et nivellement, visible dans le tiers ouest de l’emprise diagnostiquée et deux structures d’époque récente sont creusées, l’une dans l’angle sud-ouest de l’emprise, l’autre au nord-ouest. Le plastique présent dans cette dernière ne fait aucun doute sur la datation de son abandon. Le site est ensuite laissé en prairie et un verger est planté. |
Sujet |
habitat céramique du fer fibule cave cellier escalier dépotoir céramique gallo-romaine perle remblai fossé trou de poteau fond de cabane percuteur aiguisoir céramique médiévale céramologie archives géomorphologie |
Lieux |
Bourgheim |
Chronologie |
La Tène Empire romain ép médiévale |
Ark : | http://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0159104 |
Ark status : | URL Ark actif |
Code-barres![]() ![]() |
Cote![]() ![]() |
Catégorie de prêt![]() ![]() |
Site![]() ![]() |
Nouveauté![]() ![]() |
Etat![]() ![]() |
Type comm.![]() ![]() |
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LOR1-0011911 | (RD) 67. BOU. Cic. 20 | rapport final d’opération, littérature grise | Metz | Non | Disponible | Sur place | |||
ALS1-0002693 | (RD) 67. BOU. Cic. 20 | rapport final d’opération, littérature grise | Strasbourg | Non | Disponible | Sur place |