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Auteur |
Saint-Jean Vitus Disch Benjamin |
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Titre(s) | Martailly-lès-Brancion, Saône-et-Loire, Bourgogne, Village de Brancion : Château et Poterne : la porte du castrum, appelée « poterne », du XIIe au XVIe siècle : rapport de fouille |
Edition | Dijon : Inrap GES, 2013 |
Collation |
1 vol. (182-[15] p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
La mise en relation des données respectives de toutes les opérations, associée à une série d’observations antérieures, a permis de retracer l’évolution architecturale de cette porte fortifiée et de la topographie de ses abords, principalement entre le milieu du XIIe s. et la fin du XVIe. Entre le milieu du XIIe et le début du XIIIe s. au plus tard, un premier dispositif se met en place par étapes successives, mais de manière concertée, de part et d’autre d’une dépression, autant du côté est (pied de la « butte du château »), d’abord occupé par un bâtiment d’habitat en hauteur sur cellier, que du côté ouest (côté « village »), où des témoins de maçonneries pourraient amorcer le tracé d’une enceinte. Deux tours rondes, chacune reliée par un segment de mur à l’un de ces éléments, sont alors implantées symétriquement, de chaque côté d’un chemin creux pris entre les deux talus qu’elles surmontent. Puis le passage se trouve barré par un massif quadrangulaire, formant sans doute une petite tour à l’origine, percée à sa base du porche d’entrée emprunté par la voie. Après quelques décennies, la tour ronde orientale, aujourd’hui conservée en élévation, est reconstruite dans la seconde moitié du XIIIe s., à la suite d’un événement ayant entraîné sa ruine partielle. Elle comprend notamment une salle dotée de trois grandes archères à étrier. Mais l’ensemble est réorganisé autour de 1300 ou au début du XIVe s. L’adjonction d’un long avant-corps extérieur, accolé à la porte primitive, traversé par la voie et surmonté d’un étage sur plancher d’où l’on pouvait manipuler la herse susceptible d’en fermer l’entrée, s’accompagne de l’aménagement d’une terrasse chemisée à l’est, au pied de la butte du château, par remblaiement partiel de la pente précédemment en place vers le sud, révélée par la tranchée de fouille. Le sol extérieur initial de cette terrasse est au niveau de la salle d’étage voisine, mais l’accumulation des terres en rehausse progressivement le niveau, permettant de distinguer une phase d’occupation vers la fin du XVe s. Au cours du XVIe s., le segment de courtine oriental séparant la tour ronde du massif du premier porche est arasé, et la terrasse est en partie noyée sous les remblais de démolitions, formant, jusqu’au mur de chemisage méridional, la pente restée en place jusqu’aux travaux de 2012. Cet événement est peut-être à mettre en relation avec l’adjonction d’un mur de défense avancée extérieure au sud de l’arche d’entrée de l’avant-corps du XIVe s., percé cette fois d’au moins une archère canonnière, sans doute à la fin du XVIe s. (guerres de Religions ?). Les dernières traces relevées au pied de la tour orientale, dues sans doute à des travaux de réparations, semblent dater de la fin du XVIIIe s., voire du début du XIXe – avant que les chantiers de restaurations de la fin du XIXe et du début du XXIe s. affectent l’ensemble des vestiges bâtis. |
Sujet |
château fortification tour défensive poterne courtine levée de terre maison voie céramique médiévale objet métallique verrerie faune |
Lieux |
Martailly-lès-Brancion Saône-et-Loire |
Chronologie |
Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/011120 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F012607_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/011120/doc/13554 |