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Auteur |
Romon Thomas |
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Co-auteur |
Bertran Pascal Serrand Nathalie |
Titre(s) | Saint-Martin, Etang Rouge, lot 411 (Guadeloupe) : rapport de fouilles |
Edition | Pessac : Inrap GSO, 2008 |
Collation |
1 vol. (156 p.) : 42 fig., ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
La fouille préventive du lot 411 du lotissement des Terres Basses à Saint-Martin a été effectuée du 21 août au 22 septembre 2006 par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP). Cette parcelle est située à 300 m à l’ouest du lot 413, fouillé en 2004 (Bonnissent, 2005). Celle-ci a livré un site stratifié et polyphasé dont la fonctionnalité est presque exclusivement tournée vers la consommation de coquillages. Les occupations archéologiques fouillées sur le lot 411 sont situées sur la face interne du cordon littoral sableux qui culmine à 6 m au dessus du niveau de la mer et qui isole une petite lagune peu profonde, l’Etang Rouge, de la mer des Caraïbes. L’étude géostratigraphique montre une succession de phases dominées par des apports sableux (inter-paléosol) et de phases de stabilisation du cordon littoral (paléosol). Les vestiges archéologiques sont inclus indifféremment au sein de ces deux types de sédimentation. Les premières occupations identifiées au diagnostic – hors emprise de la fouille – sont datées autour de 3300-2900 avant Jésus-Christ. Elles sont constituées de restes de coquillages (principalement Strombus gigas) et d’industries lithique et sur coquillage. Des remontages indiquent que ce niveau peut être considéré en place. Entre le fond de fouille (+ 0,5 m NGG) et le sommet des niveaux archéologiques (+ 3 m NGG), 6 séquences d’occupations humaines ont été identifiées. Elles sont calées entre 2800 et 200 avant Jésus-Christ par les datations radiométriques. Ce sont des aires de rejets de coquillages et des structures de combustion qui sont mises en relation avec une activité de cuisson des coquillages. Celle-ci se fait indépendamment, par espèce et aboutit à des aires de rejets différenciées. Les taxons ciblés par les précéramiques sont : les arches (principalement Arca zebra), les lambis (principalement Strombus gigas) et les palourdes (principalement Codakia orbicularis). Une seule séquence présente des amas où deux taxons, en l’occurrence des arches et des lambis, sont associés et forment des concentrations distinctes. Les autres présentent des amas à un seul taxon exclusif. Chacun de ces amas coquilliers correspond à un seul épisode au sens d’unité de temps relativement brève, interprété comme une halte. Cette définition renvoie au concept de saisonnalité. Les populations précéramiques semblent choisir leurs implantations en fonction d’activités bien précises, comme la récolte du silex, la manufacture d’outils, le travail du bois etc., auxquelles sont bien évidemment associées des activités de subsistance. Celles-ci sont bien souvent spécifiques à l’environnement du lieu d’implantation. De ce fait, les occupations précéramiques d’Etang Rouge ne sont probablement pas uniquement liées à la consommation de la chair des coquillages. Le cordon littoral d’Etang Rouge pourrait être une étape des populations précéramiques au sein d’un processus plus vaste qui reste encore à préciser. |
Sujet |
amas coquillier foyer faune malacologie géologie datation zoologie |
Lieux |
Saint Martin (Guadeloupe) Guadeloupe |
Chronologie |
Paléolithique Epipaléolithique et Mésolithique |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0112052 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de EB27000501.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0112052/doc/10057 |
Ark de EB27000501_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0112052/doc/14111 |