1 vol. (140 p.) : 31 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé
Ce diagnostic a permis la mise au jour de vestiges archéologiques s'échelonnant entre le Néolithique et le haut Moyen Âge. L'occupation néolithique, même si elle est succincte (une seule fosse), témoigne de la fréquentation du lieu. L'âge du Fer se caractérise par la présence de deux fosses de stockages et d'un enclos circulaire. Il est à souligner également la découverte de trois monnaies dites "senones" dans le secteur près du puits. Le parcellaire très fragmentaire livre peu d'informations. Les rares tronçons identifiés comme gaulois sont situés sur le secteur 1 et évoquent plutôt une structuration agricole. L'Antiquité reste la période la plus représentée comme en témoigne la présence de nombreuses fondations et la découverte d'un tronçon d'aqueduc de 80 m de long. L'ouvrage se définit par une section quadrangulaire parementé de blocs de meulières et affiche 90 cm de profondeur pour 50 m de large. L'occupation du Haut-Empire semble s'orienter nord-sud avec une série de bâtiments s'organisant autour d'une cour centrale. Un four a pu être identifié parmi les structures domestiques mais sa datation demeure imprécise. Il pourrait tout aussi bien appartenir à la période gallo-romaine qu'au haut Moyen Âge. Il apparaît que l'occupation antique perdure pendant la période mérovingienne. Celle du bas Moyen Âge (XVe s. ?) est seulement représentée par la carrière de sable du secteur 3. Le Clos de la Régale serait en pré depuis cette époque et cultivée seulement à partir de nos contemporains. Par contre la gestion de l'eau sur la parcelle a toujours été un problème comme en témoignent les nombreux drains en graviers ou tubés en céramique. La présence d'un bassin datant du XVIIe ou XVIIIe siècle, possédant une évacuation vers le ru, est un élément fort lié à cette gestion de résurgence de nappe entre les cotes 69 et 73 m NGF.