La Roche-Guyon (Val-d'Oise), 1 rue de l'Audience : Château de la Roche-Guyon : Cour des Communs : rapport de fouilles
Edition
Pantin : Inrap CIF, 2010
Collation
1 vol. (93 p.) : 65 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
Sur le flanc oriental du château de La Roche-Guyon s'étendent la cour et les communs du château. Cet ensemble architectural doit être distingué de la basse-cour qui s'étend au sud du château. La construction des bâtiments actuels fut entreprise en 1733 par le duc Alexandre de La Rochefoucauld. La cour fait face à l'entrée monumentale construite dans le même temps dans l'ancien rempart oriental du château. Le développement de cette annexe est le fait des temps modernes, alors que pendant le Moyen Âge l'accès et les dépendances du château étaient au sud. Les interrogations portaient donc sur l'assiette de l'ensemble des Communs et sur les phases antérieures d'occupation. Le chantier portait sur l'ensemble de l'aile sud et sur la moitié sud de l'aile orientale. Le mode de travaux a consisté en l'ouverture de tranchées à l'extérieur des murs de façade, peu larges, de manière à démolir partiellement les fondations pour maçonner par tronçons une poutre en béton armé reposant sur les têtes des micro-pieux. Les observations archéologiques ont été faites pendant le creusement de chaque phase. La partie sud des communs montre deux modes de fondation forts différents. Les deux pavillons d'extrémité de l'aile sud étaient puissamment fondés, tandis que l'aile intermédiaire ne l'était pas. Du côté de la rue de l'Audience, la base du pavillon montrait des assises de pierre de taille enterrées tendant à montrer que le sol de la rue avait été primitivement plus bas. Mais cette observation n'a pu être validée en raison de la présence de tranchées comblées en sable dans la paroi extérieur de la tranchée. Enfin, l'aile orientale avait été commencée sur une largeur plus importante. Le chantier concernait aussi le demi-pavillon nord appuyé contre la falaise. La fouille a montré que ce pavillon repose sur un sol de craie paraissant avoir été établi au moment de la construction.