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Auteur |
Fouillet Nicolas |
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Co-auteur |
Barret Michel Barthélémy Céline Couvin Fabrice Liard Morgane Lusson Dorothée Robert Gaëlle Mahy Pierre Marsollier Béatrice Riquier Sandrine Scheffer Marie-Eve Thiéry Géraldine |
Titre(s) | Notre-Dame-D'Oé, Arche d'Oé II "Le Tertreau" (Indre-et-Loire) : [rapport de fouille] |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2007 |
Collation |
2 vol. (209, non paginé [ca 200] p.) : ill. en noir et en coul., 76 fig., 42 photos ; 30 cm |
Notes |
La page de couverture porte en plus : "rapport final d'opération" |
Résumé |
L’opération archéologique réalisée dans la commune de Notre-Dame-d’Oé (37), au lieu-dit le Tertreau, intervient préalablement à la réalisation d’un lotissement industriel mis en œuvre par la Société d’Equipement de La Touraine. La fouille engagée en été 2006 a révélé une concentration importante de vestiges régulièrement répartis sur les 2,5 hectares décapés. Au terme de l’étude, cinq périodes chronologiques principales ont pu être individualisées du Néolithique à la fin du Haut-Empire. La période néolithique est très peu représentée. Elle concerne une dizaine de faits épars et une soixantaine de pièces lithiques. Cette occupation n’est pas caractérisée. La fondation du site intervient réellement durant La Tène D1 sous la forme d’une ferme enclose. L’enclos rectangulaire, perçu sur environ 5000 m² (96 m x 53 m), se développe hors emprise. Huit bâtiments sur poteaux sont rattachés à cette occupation et correspondent vraisemblablement à deux habitations et six greniers surélevés. L’occupation augustéenne ne tient pas compte des installations antérieures. Le nouvel enclos se développe sous la forme d’un trapèze isocèle d’environ 3700 m² (62 m x 49 m x 61 m). L’établissement agricole compte alors six édifices sur poteaux, peut-être deux habitations et quatre greniers. La configuration du site au Ie s. de n. è. est mal définie (15/20 – 120 ap. J.-C.). Tout au plus une dizaine de faits archéologiques peut être rattachée à cette occupation. Contradictoirement, la richesse du mobilier découvert dans ces vestiges témoigne d’une occupation du site relativement importante. Il est probable que l’enclos augustéen perdure à cette époque. L’habitat associé n’a pas été perçu mais se développe dans l’emprise décapée comme le suggèrent les zones de rejets domestiques. Des édifices fondés sur solins de pierres n’auraient pas laissé de traces. Les dernières transformations gallo-romaines interviennent entre 120 ap. J.-C. et 230 ap. J.-C. et pourraient matérialiser une installation de type villa. Cette période est principalement caractérisée par trois constructions maçonnées en grande partie récupérées : un mur d’enclos muni d’une tour porche, une grange plurifonctionnelle, et un enclos maçonné carré, peut-être funéraire. |
Sujet |
mur fossé trou de poteau fosse puits voirie enclos bâtiment agricole habitat rural grange céramique du fer céramique gallo-romaine verre objet métallique monnaie fibule sépulture pédologie |
Lieux |
Indre-et-Loire |
Chronologie |
Néolithique La Tène Haut-Empire Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
Notre-Dame-d'Oé
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0113660 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de AB06064602_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0113660/doc/11649 |
Ark de AB06064602_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0113660/doc/11650 |