Athée, Champs de Grette : Archéologie d'une terrasse alluviale sur la rive droite de la Saône en Bourgogne orientale, du Paléolithique supérieur à l'âge du Bronze : rapport de fouilles
Edition
Dijon : Inrap GES, 2010
Collation
2 vol. (195 p., 179 p.) : ill. en noir et en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Les différentes occupations recensées, toutes relatives à des habitats ouverts, ont généré une stratification des niveaux d’occupations, fait rarissime sur un site protohistorique terrestre. Ces niveaux sont associés à des structures excavées typiques des habitats de ces périodes et un mobilier archéologique abondant. La première occupation du site est datée du Paléolithique supérieur et a permis la fouille d’une aire de taille de silex comportant divers matériaux et outils (nucléus, burins…). La découverte de quelques céramiques en contexte de fosse ou associées à un niveau d’occupation très localisé caractérise la deuxième phase d’occupation au Néolithique final. Le site est ensuite occupé de façon sporadique au Chalcolithique et au début de l’âge du Bronze. Après un hiatus dans la chronologie des occupations à la fin du Bronze ancien et au début du Bronze moyen, un habitat s’implante à la fin du Bronze moyen et au début du Bronze final. Le niveau d’occupation associé à cet habitat, qui se matérialise par quelques structures excavées et céramiques enterrées destinées au stockage des denrées alimentaires, a livré un mobilier céramique abondant, qui comporte de fortes comparaisons avec la Culture haguenovienne. Au Bronze final IIa et au tout début du R.S.F.O, une deuxième zone d’habitat se superpose stratigraphiquement à la première. La céramique est encore abondante et s’apparente cette fois aux cultures de la moyenne vallée du Rhône (Donzère, Beaume des Anges). Une ultime fréquentation du site est à signaler pour l’âge du Bronze au BFIIIb. La dernière occupation recensée, datable de la transition Hallstatt/Tène ancienne est marquée par un habitat structuré (greniers sur poteaux, structures indéterminées et autres fosses dépotoirs) qui n’a malheureusement livré que très peu de vestiges mobiliers.