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Auteur |
Blaser Frédéric |
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Co-auteur |
Boulenger Lionel |
Titre(s) | Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), "A l'Est de Bésigny" : [rapport de diagnostic] |
Edition | Paris : Afan CIFSaint-Denis : SRA Ile-de-France, 1996 |
Collation |
1 vol. (pagination multiple [58] p.) : ill. ; 30 cm |
Niveau de l'unité matérielle |
Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), A l'Est de Bésigny - parcelle ZL 194 [2e tranche] - Creusillet Marie-France - Afan CIF - 2000
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Autre oeuvre en liaison |
Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), A l'Est de Bésigny - (carrière de l'Endurcy G.S.M.) - Jouquand Anne-Marie - Afan CIF - 2000
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Notes |
La couv. porte en plus : "Diagnostic-Evaluation-Carrière G.S.M." et "Section nord" |
Résumé |
Ce diagnostic a été réalisé au nord-est de la commune de Souppes-sur-Loing, sur la pointe d'un éperon orienté face au nord-est. Situé sur un rebord du plateau du Gâtinais, ce dernier a été modelé par la vallée du Loing et une petite vallée aujourd'hui asséchée. En 1995, une ferme indigène de La Tène finale et une petite sépulture collective du Néolithique final ont été mises en évidence dans cette même zone, exploitée en carrière de pierres depuis quelques années par la société GSM. La présente intervention a été réalisée sous forme de larges bandes, depuis la ferme indigène jusqu'à l'extrémité de l'éperon, sur une superficie d'environ 20 000 m2. Des fossés non datés traversent l'ensemble du site et se perdent : au sud de la ferme indigène, à l'est sur le rebord de l'éperon, à l'ouest dans une zone très érodée. Une de ces structures (fossé F1) longe un banc calcaire qui forme une marche d'environ un mètre, en arrière de rebord de l'éperon. Dans la zone érodée, seuls un silo et une fosse ont été repérés et fouillés. Ils contenaient respectivement un peu de mobilier céramique carolingien (silo) et du second âge du Fer (fosse). Une première occupation a été identifiée de part et d'autre du fossé F1. Sur la partie haute, de nombreuses structures ont été nettoyées à l'intérieur d'un carré formé par des fossés (d'environ 900 m2). Des trous de poteau, des fosses et des fossés ainsi qu'une importante structure excavée (6 m x 5 m x 1,30 m), pouvant être une sorte de cave ou de grand vide sanitaire, ont été relevés et parfois sondés. Dans la partie basse, des structures circulaires empierrées, des négatifs de sablières basses et des solins de pierres (associés à des tuiles), ont également été relevés mais non fouillés. Ces structures contenaient en surface une céramique abondante très fragmentée, de la faune et des objets métalliques (clous, outils, éléments de fixation). La céramique, étudiée par Dominique Orssaud, est composée d'une pâte fine, rouge à rose et blanche. Les formes (oule, coquemar, et pichet) et les lèvres (fléchies, en bandeau) témoignent d'une fréquentation du site au cours des Xe-XIIe siècle et aux XIIe-XIVe siècles. Cette céramique provient principalement du sud du massif de Fontainebleau et de la région Centre. Par ailleurs, de la céramique à glaçure verte ainsi que des grès, provenant d'autres régions (Paris, Normandie), datables des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, sont également présents sur la partie basse de l'occupation. Toutefois, on ne peut pas définir si la formation de ce site était liée à l'agriculture, à l'élevage, à l'artisanat, au contrôle (place forte, péage, observation) ou à un domaine religieux. La seconde occupation a été reconnue, près de la zone médiévale, et sur le rebord est et nord de l'éperon. Elle se présente en bordure des structures médiévales, et sur une grande superficie, comme une fosse de couleur noire contenant un important mobilier. Sondée en bordure, elle est profonde de 30 à 40 cm, et contient de nombreux déchets de taille, des percuteurs, des outils, de la céramique ainsi que des fragments d'os brûlés. A l'est de cette zone, à proximité du rebord de l'éperon, les structures sont plus petites mais très nombreuses. Elles sont souvent mêlées à des blocs de calcaire et forment des rectangles d'environ 6 m sur 5 m. De couleur grise et noire, elles sont riches en mobilier lithique, céramique et en faune, et correspondent peut-être à des zones de travail ou d'habitat. Seules les structures proches du fossé F1 ont été sondées. Il s'agissait parfois de simples failles et de cuvettes naturelles, mais aussi de fosses anthropiques. Le remplissage, de couleur noire, était composé de déchets de taille, de quelques outils, de fragments de faune et de quelques petits éléments de céramique. Ces derniers sont généralement épais, de couleur rouge, à fond plat, et parfois complétés d'éléments plastiques de préhension (arrondis et plats) et de décoration (téton). D'autres, plus fins, sont de couleur noire avec des bords arrondis. L'ensemble est attribuable au Néolithique final (Seine-Oise-Marne) et au Chalcolithique (Gord). Suivant les différents secteurs du site, des variations dans le débitage ont pu être observées. Mais il est impossible en l'absence de fouille de définir s'il s'agit de plusieurs occupations néolithiques ou bien d'amas liés à des activités différentes. |
Sujet |
industrie lithique outil silo fosse céramique néolithique céramique du fer céramique médiévale céramologie sépulture fossé faune objet métallique |
Lieux |
Seine-et-Marne Souppes-sur-Loing |
Chronologie |
Néolithique final Protohistoire Chalcolithique Age du fer La Tène III ép médiévale Haut Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0116047 |
Ark status | URL Ark actif |