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Auteur |
Maury Olivier |
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Auteur secondaire |
Séguier Jean-Marc Pihuit Patrick |
Titre(s) | Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), "La Justice" et "Le Marais de la Fontaine du Coeur" : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIFBazoches-lès-Bray : Centre départemental d'Archéologie de la BasséeSaint-Denis : SRA Île-de-France, 2005 |
Collation |
1 vol. (pagination multiple [52] p.) : 14 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice - Le Marais de la Font - rapport de fouille - Séguier Jean-Marc - Inrap CIF - 2013
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Résumé |
L'essentiel des structures archéologiques mises au jour au cours de ce diagnostic, toutes périodes confondues, se concentre dans un quadrilatère de 400 m sur 200 m environ, plus un réseau de fossés en bordure de la RN 105. Un constat s'impose : la suprématie de la période laténienne, tant par le nombre de structures que la quantité de matériel extrait. Ainsi, pour la période gauloise, la quantité de restes d'amphores issus des trois grands ensembles (enclos, fossé bordier et fossé 1389) est impressionnante. Les amphores les plus anciennes, tout au moins du point de vue typologique, sont apparentées à des gréco-italiques qui suggèrent une occupation de la première moitié ou dès le milieu du IIe s. av. J.-C. Néanmoins, la majorité des éléments identifiables relève de la forme classique à lèvre courte (Dressel IA), un seul fragment pouvant se rapporter éventuellement à la forme Dressel IB. L'essentiel de l'occupation se situe donc dans la seconde moitié ou la fin du IIe s. et au cours du Ier s. av. J.-C. De telles quantités d'amphores italiques n'ont d'équivalent localement, que dans l'habitat groupé du "Marais du Pont", distant d'à peine quelques centaines de mètres, et qui a livré plus de 2 000 fragments pour environ 200 individus (Séguier 1996, 1999). On retrouve un tel effet de masse, mais à une échelle moindre, dans quelques établissements au statut très particulier : habitats ruraux de très haut rang, comme le Petit Noyer à Cannes-Ecluse, La Voie Neuve à Bazoches-lès-Bray. A ce stade de la recherche, l'interprétation demeurait un travail délicat. Toutefois, quelques tendances générales de l'ensemble des données ont pu être dégagées. La consommation abondante d'amphores, le rejet de restes fauniques peu fragmentés renvoient à un statut particulier de ces anciens occupants. Bien que l'hypothèse d'enclos avec un caractère spécifique (banquet, sanctuaire) soit souvent avancée sur des sites semblables, il n'en reste pas moins que l'étude des faits matériels pour démontrer l'usage d'un enclos à vocation rituelle reste un travail périlleux et délicat. En témoigne l'examen de certains éléments comme les meules, les scories bulleuses et coulées ; ainsi que la présence de nombreux restes de vases à usage quotidien. Ces derniers suggèrent des activités artisanales et une vie domestique classique. Les indices gallo-romains n'ont été que partiellement approchés et difficilement caractérisés du fait de la présence des pylônes à haute tension. Malgré tout, il a pu être démontré que ces vestiges répondent à une logique d'implantation par rapport à la voie romaine (RN 6). |
Sujet |
habitat rural bâtiment agricole structure agraire trou de poteau mur fosse enclos voirie fossé céramique du fer céramologie faune objet métallique atelier métallurgique |
Lieux |
Seine-et-Marne Varennes-sur-Seine |
Chronologie |
Protohistoire Age du bronze Bronze récent Age du fer La Tène Empire romain Bas-Empire |
Descripteur |
bâtiment sur poteaux
sépulture ? |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0116306 |
Ark status | URL Ark actif |