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Auteur |
Fournier Laurent |
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Co-auteur |
Bayle Grégory Creusillet Marie-France Deschamps Sandrine Granai Salomé Guillemard Thomas Musch Johannes Salé Philippe |
Titre(s) | Une occupation du Mésolithique à l'époque moderne en Beauce : Chilleurs-aux-Bois, Loiret, La Rouche, Les Tirelles : rapport de fouilles. Volume 1, tome 2, De la transition Antiquité tardive - haut Moyen Age à la période carolingienne |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2010 |
Collation |
1 vol. (p. 480 - 856) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm |
Niveau d'ensemble |
Une occupation du Mésolithique à l'époque moderne en Beauce - Chilleurs-aux-Bois, Loiret, La Rouche, Les Tirelles - Fournier Laurent - Inrap CIF - 2010 ![]() |
Résumé |
Au cours de la période de transition Antiquité tardive - période mérovingienne, l’occupation sur le site de La Rouche semble se concentrer dans la partie sud-ouest de l’emprise. Une première unité d’habitation apparaît au sein d’un enclos fossoyé de forme trapézoïdale dont elle occupe la partie méridionale. Trois constructions sur poteaux constituent les principaux éléments de ce premier ensemble. Dans la moitié septentrionale de la surface enclose, il convient de signaler le caractère singulier de la sépulture F.1-879 et la nature particulière de la structure F.1-344. L’ancienne voirie romaine qui reste probablement en fonction dessert au nord cet établissement et une interruption de l'enclos au sud-ouest, permettrait un passage pour accéder à un second chemin. Ce dernier desservirait une seconde occupation plus mal connue, entourée d'une palissade dont le tracé n'a été que partiellement reconnu. Au sein de l’espace ainsi délimité, seul un fond de cabane a été identifié. Ce nouveau chemin ne semble avoir fonctionné que durant un laps de temps très court. Il est rapidement recoupé par une série de grandes fosses de forme rectangulaire qui connaissent elles-mêmes des phases multiples de surcreusement. Cette conjonction de fosses et de fossés a déjà été mise en évidence sur d’autres sites de la fin de la période antique ou du haut Moyen Âge. Plusieurs destinations ont été envisagées mais aucun argument ne peut être avancé en faveur d'une activité particulière. Après l’abandon des fossés et le comblement des fosses on assiste à la mise en place d’une troisième palissade qui matérialise la permanence de cette limite. Les premières occupations, qui suivent l’abandon de ces fosses sont représentées par six fours groupés en deux pôles différents. Entre l’enclos palissadé et l’enclos fossoyé prennent place une construction sur poteaux de type grange et une cabane. Une dernière concentration de vestiges est située au sud-est dans un espace qui semble ouvert. On y trouve trois fonds de cabane dont un lié à un four et deux fosses. Sur le site des Tirelles, les vestiges mis au jour pour cette période située entre la fin de l’Antiquité tardive et le début de la période mérovingienne apparaissent concentrés dans la partie sud-est de l’emprise. Une construction sur poteaux quelques cabanes, des fours domestiques, un puits et quelques fosses forment l’essentiel des vestiges mis au jour et composent l’image d’une occupation marginale par rapport de ce qui fut le cœur de l’agglomération antique. Il convient de souligner le respect observé de la zone du fanum qui reste inoccupé à l'exception de campagne(s) de récupération des matériaux de construction. Sur les deux sites, nous pouvons constater une grande similitude des vestiges mis au jour. En particulier, les cabanes qui sont, à deux exceptions près, à deux poteaux axiaux et répondant à une orientation ouest-est. Aucun des éléments mis au jour dans ces constructions ne permet de les relier à une activité particulière. Au cours de la période carolingienne, la dichotomie de l’occupation en deux pôles distincts semble désormais plus affirmée. Sur La Rouche, des fossés matérialisent une limite forte et pérenne. A l’est de cette limite, au niveau de l’interruption de ces fossés, des silos sont creusés grossièrement en arc de cercle. On trouve aussi deux sépultures et quelques structures éparses. A l’ouest les structures sont moins nombreuses. Nous nous situons désormais en limite orientale de l’occupation carolingienne qui semble se concentrer à l’emplacement de la ferme de La Gervaise. Sur Les Tirelles, l’occupation semble plus lâche traduisant sans doute le caractère marginal de celle-ci. Nous observons cependant la permanence d’un espace quasi-vide de structures séparant ces vestiges carolingiens de ce qui pourrait apparaître comme le cœur de l’agglomération, probablement concentrée le long de la route Orléans-Pithiviers. Nous pouvons, à la lumière de cette observation, supposer que nous continuons à nous situer au sein d’une unité d’exploitation périphérique. La mise au jour d’une nécropole d’immatures, située légèrement à l’écart des autres vestiges, et de sépultures éparses installées au sein de l’habitat tendrait à le confirmer. |
Sujet |
enclos quadrangulaire villa silo four domestique sépulture ferme céramique gallo-romaine céramique mérovingienne |
Lieux |
Loiret Dép |
Chronologie |
Antiquité tardive Haut Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0116909 |
Ark status | URL Ark actif |