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Auteur |
Veyssiere Frédéric |
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Co-auteur |
Amiel Catherine Boisseau Béatrice Briand Aline |
Auteur secondaire |
Acquaviva Carole Callede Fabien Dayrens Olivier |
Titre(s) | Cornebarrieu (Haute-Garonne), L'occupation antique de la ville, ZAC des Monges : rapport de fouilles |
Mention d'édition | 2 éd. |
Edition | Saint-Orens : Inrap GSO, 2010 |
Collation |
2 vol. (266, 248 p.) : ill. en noir et en coul., 100 fig., couv. ill. ; 30 cm + 1 CD-ROM |
Notes |
Deuxième version du rapport refusé en première lecture par la CIRA du Sud-Ouest. Etudes spécialisées : Céramique Néolithique par Catherine Amiel ; céramique Antique par Pierre Marty ; céramique médiévale par Jean Catalo ; anthropologie par Béatrice Boisseau ; mobilier en bronze par Aline Briand ; géomorphologie par Laurent Bruxelles ; tabletterie par Frédéric Chandeveau ; archéozoologie par Hélène Martin ; bâti par Catherine Viers. |
Résumé |
L’opération d’archéologie préventive de La Ville menée à Cornebarrieu (Haute-Garonne) s’est déroulée du 25 septembre au 8 décembre 2006 et du 19 février au 16 mars 2007. Cette intervention s’inscrit dans le cadre des opérations préventives liées aux aménagements de la ZAC Monges-Croix du Sud, située dans la banlieue nord-ouest de Toulouse. Elle a permis de mettre en évidence quelques structures à galets protohistoriques, un petit édifice thermal daté de la première moitié du Ier s. av. n. ère, des éléments de la pars rustica d’un établissement agricole rural du Ier s. de n. ère, des vestiges fugaces, attribués au Bas-Empire, trois inhumations isolées dont l’une appartient au Haut Moyen Âge et enfin quelques structures en creux attribuées au Xe-XIIe siècle. Le décapage mécanique de près de 6 000 m², réalisé sur la basse plaine de l’Aussonnelle, ne s’étend que sur une partie du site dont la superficie totale n’est pas définie. Les occupations antiques et médiévales se développaient également sur la basse terrasse de l’Aussonnelle, sous l’actuel lotissement Bel-Soleil. Le balnéaire de plan carré utilise une ossature porteuse de poteaux associée à des soles de bois posées à plat. Il est constitué de deux pièces au sol d’opus signinum à tesselles, disposées en L autour d’un praefurnium construit en briques, qui prend place au sud-ouest du bâtiment. Le praefurnium servait à chauffer l’eau d’une baignoire aménagée dans un solium. Le décor de tesselles du sol des deux pièces emprunte un répertoire qui apparaît à la fin du IIe s. av. n. ère en Italie et qui est très rapidement exporté en Espagne. Il dessine des méandres de svastikas alternant avec des carrés centrés d’une tesselle. A l’intérieur de ce cadre se développent divers registres : fleuron à six feuilles, quadrillage losangé et croisettes. Le baigneur pénètre dans l’apodyterium caractérisé par une banquette, pour se déshabiller. La seconde pièce, le caldarium, est consacrée au nettoyage du corps avec un strigile autour du labrum, avant une immersion dans la baignoire. Ce bâtiment témoigne d’une romanisation précoce et reflète également la persistance de mode de construction vernaculaire. L’occupation du Ier s. de n. ère correspond à une portion de la pars rustica d’une exploitation agricole rurale qui se structure autour d’un chemin et d’une clôture selon un réseau orthogonal orienté N 30° Est. Ils délimitent ainsi trois espaces distincts à l’intérieur desquels les structures et les aménagements s’articulent autour de domaine d’activité bien spécifique liées à l’agriculture, à l’élevage et/ou à l’artisanat. Par contre, pratiquement aucun mobilier utilitaire appartenant à ces trois domaines n’a été découvert. Le premier espace situé au nord du chemin est complexe. Il s’étend sur une surface de l’ordre de 2 500 m². Il est occupé par des bâtiments à vocation agricole et des structures artisanales, fosses et foyers. On y trouve également des fossés de drainage. Le deuxième espace, beaucoup plus réduit sur l’emprise de fouille, s’étend sur une surface de l’ordre de 500 m². Il est situé au sud du chemin et à l’est de la clôture. Il est essentiellement occupé par un enclos à animaux. Le troisième espace situé au sud du fossé et à l’ouest de la clôture, s’étend sur environ 1 000 m². Il est occupé par deux greniers sur piliers et un espace vierge de structures. La pars urbana de la villa qui est certainement située sur la basse terrasse de l’Aussonnelle, surplombant l’emprise de la fouille, est appréhendée uniquement au travers du mobilier domestique (céramique et petits objets en alliage cuivreux) déplacé et retrouvé dans les colluvions au pied du talus et sur la basse plaine. Au cours de la période Auguste, nous voyons la mise en place de fossés et la construction des premiers bâtiments agricoles. Cette période a fourni également la moitié du mobilier céramique du site. La période Claude/Néron, voit l’édification de nouveaux bâtiments agricoles. L’importance du mobilier céramique est en très net recul, notamment les amphores qui disparaissent pratiquement. Ce déclin s’accentue au cours de la période Flaviens/Trajan, qui semble bien marquer la fin de l’occupation du Haut-Empire. Les résultats de la fouille du site de La Ville à Cornebarrieu permettent de poser des jalons supplémentaires sur l’occupation antique de la vallée de la Garonne au nord de Toulouse. |
Sujet |
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Lieux |
Midi-Pyrénées Cornebarrieu Haute-Garonne |
Chronologie |
Protohistoire Antiquité Antiquité romaine République romaine Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Moyen Age Xe siècle XIe siècle |
Descripteur |
Praefurnium
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0117240 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de EB14004201_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0117240/doc/38864 |
Ark de EB14004201_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0117240/doc/38865 |