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Auteur |
Detrain Luc |
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Co-auteur |
Fourloubey Christophe |
Titre(s) | Les Lèches, Le Plan du Prêtre : rapport de fouilles |
Edition | Pessac : Afan GSO, 2000 |
Collation |
1 vol. (141 p.) : 55 fig., 29 pl. ; 21x29,7 cm |
Collection |
A89 |
Résumé |
Le site du Plan du Prêtre, bien que partiellement détruit par une ancienne rectification de la RD 709, a révélé un espace structuré relativement important (200 à 300 m²), sur un seul niveau archéologique continu duquel près de 2400 objets lithiques ont été extraits, la plupart étant des éclats (au sens large) de silex ocre du Mussidanais (Campanien-Maastrichtien). La position du site est stratégique, à la fois en tête de vallon et à proximité immédiate d'un gîte de matière première de très bonne qualité. Les trois unités vestigielles mises en évidence sont nettement associées à un amas principal rejeté en périphérie du site ; avec 1440 objets taillés récoltés en fouille et d'innombrables débris retrouvés au tamisage, celui-ci semble représenter un poste de taille en place. Il n'existe pas de zone de consommation nette, sauf peut-être dans la partie nord du site. Les outils sont rares (4%), essentiellement représentés par les burins et les outils archaïques (encoche, denticulé et racloirs). Les autres types sont moins fréquents : les grattoirs sont sur lame irégulière (souvent une crête partielle), les raclettes, généralement sur support typique, sont très finement retouchées. Les microlithes sont absents. Le débitage est presque exclusivement laminaire, même si ce caractère n'est pas évident dans les décomptes. En effet les supports allongés ont été systématiquement exportés ; les remontages des différents plans de frappe successifs, ainsi que les tables laminaires des nucléus montrent à quel point le volume de lames était important. Le faible nombre d'éclats de retouche ou de chutes de burin suggère en outre que celles-ci ont été emportées à l'état brut. Le faciès d'atelier est probable mais pas exclusif : d'abord parce que les outils sont bien présents, certains d'entre eux portant d'ailleurs de profondes marques d'usage, ensuite parce que les blocs de silex n'ont pas été entamés sur place alors même que les gîtes sont à proximité immédiate, et enfin parce que plusieurs remontages montrent une composante à la fois moins spécialisée et moins maîtrisée dans la production. L'âge de cette occupation est difficile à préciser. La position stratigraphique des vestiges, au contact du pergélisol, la situe peu de temps après la fin du dernier maximum glaciaire. Bien que cette observation soit largement confirmée par les caractères de l'industrie elle-même, typologie et technologie du débitage ne s'accordent pas tout à fait : la composition typologique de l'outillage, marquée par l'abondance des burins transversaux et la présence des raclettes, indique plus un Badegoulien ou un Magdalénien initial (ancien-moyen) qu'un Magdalénien évolué ; à l'inverse, la gestion laminaire exclusive n'a jamais encore été rencontrée dans la moyenne vallée de l'Isle avant le Magdalénien évolué (moyen). Une étude plus détaillée des modalités méthodologiques, techniques et économiques mises en jeu sur le site, incluant des comparaisons avec les faciès industriels connus dans la région entre 18 000 et 13 000 B.P., doit permettre de trancher plus sereinement. |
Sujet |
industrie lithique outil habitat de plein air trace d'usage (lithique) technologie lithique |
Lieux |
Dordogne Dép |
Peuples |
Cultures du Paléolithique supérieur |
Chronologie |
Paléolithique supérieur |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/011726 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de 1726DOL.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/011726/doc/10269 |