Mantes-la-Jolie (Yvelines), Le Prieuré Sainte-Marie-Madeleine du XIIe au XVIIIe siècles : rapport de fouille
Edition
Pantin : Inrap CIF, 2010
Collation
1 vol. (354 p.) : 206 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
Suite à un diagnostic archéologique mené en 2007 le long de la rue Gambetta, des structures médiévale et moderne sont apparues. La réalisation d'un futur complexe immobilier avec souterrain sur l'emplacement de cette opération, situé dans l'ancienne enceinte du prieuré Sainte-Marie-Madeleine (1133) a nécessité la réalisation d'une fouille. Celle-ci a révélé une partie des murs de l'église du XIIe siècle et divers aménagements s'y rattachant du XIIIe siècle jusqu'à l'époque moderne. Les bâtiments conventuels du prieuré, bien que difficilement identifiables, y ont été mis au jour sur une surface d'environ 2000 m2. Un escalier partant d'une ouverture monumentale et descendant à des celliers profondément enfouis aura nécessité une intervention de sauvetage d'envergure. De nombreuses autres structures en bon état de conservation auront été mises au jour, telles que les latrines, les sols et les bassins révélant un espace de vie complet. La présence de sépultures dans l'église et dans le cimetière y attenant aura apporté une meilleure connaissance du site, tant au niveau de la datation que de la compréhension de son occupation et des rites funéraires religieux au Moyen Âge. L'apport de l'étude du mobilier céramique rattaché aux structures funéraires ou religieuses, fournit des résultats au-delà d'une simple datation puisqu'il renseigne sur les occupants eux-mêmes. La découverte de ratés de cuisson interroge quant à l'existence d'un atelier local. Cette fouille et ces résultats participent à la compréhension du visage urbain de la ville de Mantes-la-Jolie, et notamment le développement de ses activités religieuses en complément de l'existence avérée des deux autres prieurés : Saint-Martin et Saint-Georges.