Passy-Véron (89) « Les Grandes Noues », « La Truie Pendue » : volume 4 : l'occupation Néolithique : rapport de fouille
Edition
Dijon : Inrap GES, 2010
Collation
1 vol. (259 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Seule la sépulture collective et la sépulture 324 sont bien datées par radiocarbone respectivement du Néolithique récent (culture SOM) et du Néolithique final. L’enceinte quant à elle peut être attribuée avec quasi certitude au Néolithique récent /final d’après les études lithique et céramique. Pour les autres ensembles, les seuls éléments de datation proviennent des vestiges archéologiques issus de l’enceinte, des sépultures et des structures associées aux monuments. On pourrait imaginer avoir un système cohérant avec des monuments à fonction domestique (monument 15 et 16), des monuments à fonction funéraire (monuments 12, 13, 14 auxquels il convient peut-être de rajouter les monuments 3 et 4), et des monuments qui allient les deux fonctions, lieu d’habitation au départ, ils deviennent lieu de déposition des morts par la suite (monuments 1 et 5). Tout cet ensemble pourrait être, par analogie avec des exemples similaires, à rattacher au Néolithique moyen, mais faute de mobilier suffisant rien ne permet de l’assurer. En fait, il convient plutôt d’imaginer plusieurs secteurs d’occupation au sein même du Néolithique avec une première occupation dès le Néolithique moyen qui voit l’implantation d’un petit secteur d’habitat comprenant la maison circulaire (monument 15), le grenier sur 6 poteaux qui lui est adjacent ainsi que le bâtiment quadrangulaire à proximité (monument 16). Les monuments en « pince à épiler » seraient également érigés durant cette période et devaient certainement avoir une fonction funéraire. Les maisons des morts (monuments 1et 5) seraient bâties quant à elles quelques siècles plus tard, soit durant une phase de transition entre le Néolithique moyen et le Néolithique récent, soit au début du Néolithique récent.