
Auteur	Thiol Sandrine
Auteur secondaire	Boitard-Bidault Eve Chevrier Sébastien Clerget Jennifer
Titre(s)	Passy-Véron (89) « Les Grandes Noues », « La Truie Pendue » : volume 5 : la sépulture collective néolithique : rapport de fouille
Edition	Dijon : Inrap GES, 2010
Collation	1 vol. (247 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill., carte, plans ; 30 cm + 1 cd
Notes	Inventaire du démontage de la sépulture
Résumé	La sépulture collective est inscrite dans un monument funéraire, à cloison, matérialisé au sol par une enfilade de poteaux. Le plan de ce monument n’est pas sans rappeler celui de certaines maisons. Pour autant, les fosses latérales qui l’entourent sont vides de toute trace d’occupation. C’est pourquoi on a pu être tentée de parler de « maison des morts ». Une incertitude demeure pourtant pour accréditer une telle hypothèse : celle de la chronologie entre le monument et les sépultures. Le présent rapport constitue un travail préliminaire. En effet, devant l’importance de l’échantillon osseux, des choix ont été nécessaires. Il a été décidé de fixer notre attention sur le dénombrement des sujets, et plus particulièrement des sujets immatures, et de restituer toutes les informations taphonomiques observées sur le terrain. L’échantillon se compose donc d’un minimum de 30 sujets immatures (7 sujets de moins d’un an - dont au minimum 2 individus périnatals -, 8 entre 1 et 5 ans, 1 entre 1 et 10 ans, 9 entre 5 et 10 ans, 3 entre 10 et 15 ans, 1 entre 10 et 20 ans et enfin 1 entre 15 et 20 ans) et de 35 adultes. Cette première étude a permis, avec 46% de sujets immatures de documenter un schéma de mortalité naturelle. Enfin, les décomptes généraux n’ont pas permis de documenter un ou plusieurs épisodes de vidange au sein de l’amas. Cette information pourrait être corroborée par l’absence d’os épars à proximité de la tombe (cf remplissage des poteaux et des fosses latérales) ni nulle part ailleurs sur le site. L’analyse taphonomique a mis en évidence des niveaux d’accumulation, souvent de 3 individus, qui s’organisent tête bêche. Ses niveaux peuvent apparaître incomplets au gré des rangements rendus nécessaires pour accumuler plus d’une soixantaine d’individus dans un espace extrêmement restreint. Nous avons tenté de discerner l’existence ou l’absence de micro-niveaux à l’intérieur de la phase de dépôt à partir de la projection des relations ostéologiques de 1er ordre (connexions, paires et collages perçus à la fouille). Les relations apparaissent majoritairement horizontales et proches, ce qui corrobore l’interprétation de dépôts primaires successifs avec peu ou pas de déplacement des corps. Les rangements se font systématiquement pour les crânes, les fagots d’os longs des membres, les poignées de côtes… le plus généralement immédiatement contre les rebords du coffrage ménageant les sujets en connexion le long des côtés de la chambre en bois. Le cœur de l’amas osseux, en constant remaniement au gré de l’arrivée de nouveaux cadavres a, ça et là, présenté de petites portions de connexions strictes ou des connexions lâches étirées sur plusieurs dizaines de centimètres. Il s’agit pour nous de la preuve de manipulations fréquentes et répétées de portions de cadavre en cours de décomposition. La condamnation du monument a pu être abordée dans cette première approche. Il a en effet été possible de préciser qu’après un épisode de fragmentation et de brassage des couches supérieurs de l’amas osseux, un apport de limon a été effectué avant un dernier geste impliquant le feu. L’épisode de condamnation par le feu n’a pas été sans conséquence pour l’amas osseux lui-même.
Sujet	édifice funéraire trou de poteau inhumation sépulture collective ossements humains coffre en bois fosse taphonomie anthropologie incendie industrie lithique parure
Lieux	Passy (Yonne) Véron Yonne Dép
Chronologie	Néolithique récent
Descripteur	Culture Seine-Oise-Marne

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0118651
Ark status	URL Ark actif
Ark de CB04003502_05_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0118651/doc/12604