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Auteur |
Viand Antide |
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Co-auteur |
Delattre Valérie |
Titre(s) | Nanterre (Hauts-de-Seine), 31-41 avenue Jules Quentin / 16-20 avenue Benoît Frachon : de la nécropole du IIIe siècle avant notre ère au quartier d'habitat groupé de La Tène finale : [rapport de fouille] |
Edition | Pantin : Inrap CIFSaint-Denis : SRA Ile-de-France, 2006 |
Collation |
4 vol. (201, 298, 246, 79 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Niveau de l'unité matérielle |
Nanterre (Hauts-de-Seine), 31-41 avenue Jules Quentin / 16-20 avenue B - Volume 1 - Viand Antide - Inrap CIF - 2006
![]() Nanterre (Hauts-de-Seine), 31-41 avenue Jules Quentin / 16-20 avenue B - Volume 2 - Viand Antide - Inrap CIF - 2006 ![]() Nanterre (Hauts-de-Seine), 31-41 avenue Jules Quentin / 16-20 avenue B - Volume 3 - Viand Antide - Inrap CIF - 2006 ![]() Nanterre (Hauts-de-Seine), 31-41 avenue Jules Quentin / 16-20 avenue B - Volume 4 - Viand Antide - Inrap CIF - 2006 ![]() |
Résumé |
Cette fouille, d'une emprise de 6000 m2, a été réalisée sur une parcelle de 8000 m2, en bordure de l'A86 à Nanterre. La parcelle étudiée, bien que recouverte par une usine, avait été préservée par les 2 m de remblais qui scellaient les niveaux archéologiques. Deux types d'occupations distinctes ont été reconnus, posant sous des angles différents la question du statut de Nanterre au sein de la cité des Parisii depuis le IIIe s. avant notre ère jusqu'à la Conquête. Une nécropole d'une trentaine de tombes à inhumation, datées des premières décennies du IIIe s. av. J.-C. a été mise au jour sous des vestiges d'habitat de La Tène finale qui avaient été vus sur les parcelles voisines dans les années 1990. Les corps ont été déposés exclusivement en décubitus dorsal, enveloppés dans un linceul (d'après les traces de contention), en pleine terre ou dans des cercueils en bois. Les fosses en général ovalaires ou sub-rectangulaires étaient disposées selon un axe nord-est / sud-ouest peut-être formant des alignements avec des signalements en surface. En dépit du faible nombre de tombes, la nécropole regroupe des sépultures d'hommes et de femmes adultes avec des sépultures d'enfants. Les cinq hommes adultes inhumés l'ont tous été avec des armes dont la typologie illustre parfaitement les innovations techniques et stratégiques propres à cette époque. On compte au moins une épée, voire un fer de lance et un bouclier. La présence de parures annulaires d'inspiration orientale est à souligner tout comme le traitement tout à fait particulier réservé aux enfants (dépôts mis en scène). Cette seconde nécropole mise au jour à Nanterre regroupe une petite population indubitablement sélectionnée. A l'image de l'ensemble fortuitement découvert dans la sablière Hubert, la part de militaires dans cette société est importante : elle pose la question de la nature de l'installation humaine dans la boucle de Gennevilliers aux IIIe et IIe siècle avant notre ère. La zone d’habitat, initiée vers le milieu du IIe s. avant n. è., témoigne d’une forte structuration fonctionnelle que les fouilles liées à l’aménagement de l’A86 quelques années auparavant laissaient déjà présager. Au centre de la parcelle, un espace quadrangulaire délimité par un système fossoyé, dépourvu de vestiges, est flanqué, au nord et au sud, de deux pôles de bâtiments sur poteaux. À l’est, mais aussi à l’ouest, cet ensemble tripartite est délimité par deux rues parallèles d’axe nord-est/sud-ouest. Du fait de micro-reliefs originels, des lambeaux de cette voirie de La Tène finale avaient été préservés de l’érosion, témoignant ainsi d’un aménagement soigneux de cailloutis compacté. Au dos de chaque unité d’habitation, des puits avaient été implantés, conférant dès lors à l’accès à l’eau un aspect très probablement privatif. Ces puits, appareillés de blocs de calcaire parfois équarris, n’excèdent pas 2 m de profondeur, confirmant de telle sorte la présence haute de la nappe phréatique à cette époque. Dans sa phase d’occupation la plus tardive, la parcelle, après un hiatus de près d’une cinquantaine d’années, est réinvestie de façon différente. Dès le début de notre ère en effet, le tracé de l’ancienne rue côté est est repris par un système parcellaire dont seule une fosse paraît contemporaine. |
Sujet |
nécropole pratique funéraire anthropologie habitat |
Lieux |
Hauts-de-Seine |
Chronologie |
Protohistoire Age du fer La Tène |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0119324 |
Ark status | URL Ark actif |