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Auteur |
Fourloubey Christophe |
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Auteur secondaire |
Ballarin Catherine Sellami Farid |
Titre(s) | Trélissac (24), Borie-Porte : rapport de diagnostic |
Edition | Pessac : Inrap GSO, 2010 |
Collation |
1 vol. (190 p.) : 50 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Les nombreuses découvertes faites sur la commune de Trélissac et sur les communes limitrophes indiquent un fort potentiel archéologique, couvrant principalement le Paléolithique, la Protohistoire et le Moyen Âge. Le diagnostic archéologique mené sur 20 ha au lieu-dit Borie-Porte, à proximité du manoir médiéval de Borie de Porte (puis de Borie-Porte), met en évidence large un réseau formé de 20 silos, de 48 fosses, de 15 fossés au moins, d’1 chemin et de 23 trous de poteau. Le mobilier associé à ces structures est rare : quelques dizaines d’ossements animaux (boviné, âne, cochon, chèvre ou mouton), 41 tessons de céramique (correspondant à 6 individus) et 1 pointe de flèche tranchante et foliacée en fer forgé, à douille conique. L’échantillon céramique, issu des fosses pour l’essentiel, s’inscrit dans les productions potières locales de la vallée de l’Isle, mais couvre deux périodes distinctes. L’une, mal définie mais sans doute dans le plein Moyen Âge (autour des XIe et XIIe siècles) est caractérisée par des poteries en pâte rouge fine façonnées par modelage. L’autre, plus tardive, se situe dans une chronologie de la fin du Moyen Âge ou du début de l’époque moderne. Elle se caractérise par des poteries en pâte rouge fine portant des traces de glaçure verte mouchetée, et surtout par un fragment de pot en pâte gréseuse qui indique un contexte du XVe siècle. Dans la plupart des cas, les surfaces sont altérées ce qui empêche d’y distinguer un quelconque traitement de surface, notamment de polissage. Le secteur nord du site, au bas d’un talus couvert de dépôts carbonatés, offre une conjonction archéologique spectaculaire : sur un espace de 350 m², les sondages 24, 32 et 35 révèlent déjà au moins 17 fosses. Beaucoup se recoupent, certaines ont un remplissage polyphasé. Elles sont interprétées comme des fosses d’extraction, visant l’épaisse strate claire de limon fin carbonaté. Cette hypothétique marnière à ciel ouvert est peut-être reliée à un bâtiment en torchis, dont la possible existence est indiquée par des dizaines de fragments d’un sédiment cuit incluant le sédiment local. La présence d’une facette noircie sur beaucoup de ces débris fait que l’hypothèse d’une construction liée à des activités de chauffe (au sens large) est envisageable. On pourrait alors présumer un traitement thermique sur place du matériau, tourné par exemple vers une production de chaux hydraulique. Quoi qu’il en soit, le contexte général de la découverte ne semble pas être domestique au sens où on l’entend habituellement, en raison de la faible quantité de mobilier céramique. Le site de Borie-Porte est plutôt le témoin d’activités artisanales, mais les informations recueillies par le diagnostic restent encore bien trop morcelées pour que soient précisés les types d’activités et les jalons chronologiques représentés au coeur de cette ambiance médiévale. |
Sujet |
silo fossé fosse structure agraire parcellaire voirie trou de poteau torchis faune ossements animaux architecture de terre artisanat céramique médiévale objet métallique pointe de flèche industrie lithique géologie céramique protohistorique |
Lieux |
Dordogne Dép Doubs Dép |
Chronologie |
ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0120336 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de EA02052601_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0120336/doc/27690 |