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Auteur |
Pithon Martin |
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Auteur secondaire |
Cabot Elodie Mortreau Maxime Polinski Alexandre Rubington Eléonore |
Titre(s) | Angers (Maine-et-Loire), rue Chaussée-Saint-Pierre : Archéologie d'une rue d'Angers : rapport de fouilles |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2011 |
Collation |
1 vol. (207 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm |
Collection |
Tramway d'Angers |
Résumé |
Les vestiges les plus anciens mis au jour sur le site de la trémie de la rue Chaussée-Saint-Pierre à Angers (travaux liés à la première ligne de tramway) remontent à l’époque augustéenne. Il s’agit de remblais associés à un mobilier comparable à celui du site du château et qui permet d’envisager l’extension de l’agglomération augustéenne jusque dans ce secteur du Ralliement. Dans cet ensemble : une antéfixe décorée du gorgonéion qui autorise à envisager à Angers des constructions bâties et ornées à la romaine dès cette époque. Les remblais pourraient être liés à la mise en place du réseau orthonormé des rues dans la première moitié du Ie s., probablement sous Tibère. La voie qui scelle les vestiges précédents, ressemble à la plupart des rues antiques d’Angers et constitue le sixième tronçon de la voie nommée cardo 4 dans le DEPAU (Comte, Siraudeau 1990). Elle fait partie des voies qui encadrent l’ensemble des bâtiments antiques mis au jour en 1971 qui pourtant ne s’organisent pas selon la trame viaire. Le secteur du Ralliement, comme celui du musée des Beaux-Arts fouillé en 1999 et 2000, soulève dès lors la question d’un possible urbanisme de façade au Haut-Empire. Au Bas-Empire, un épisode funéraire s’ouvre sur le site et sur le Ralliement en général. Il conserve l’usage de la voie établie au début du Ie s. Deux voire trois tombes enterrées d’abord puis quinze sarcophages en calcaire se rangent de part et d’autre de cet axe qui apparaît comme le (ou l’un des) trait(s) d’union entre le castrum et la nouvelle nécropole. Sur une emprise très contrainte et dans un secteur très perturbé, la fouille des tombes très dégradées, apporte néanmoins quelques lumières sur l’évolution des pratiques funéraire (chronologie des modes d’inhumations) ainsi que sur des usages particuliers (sarcophage avec plusieurs inhumés, remploi des sarcophages) d’un ensemble inscrit entre l’Antiquité tardive et la fin du Moyen Âge voire l’époque moderne. Durant le Moyen Âge, le lien très probable de ce lieu de sépulture avec l’église Saint-Pierre (une des plus anciennes d’Angers) n’a pas pu être établi. L’épisode funéraire est clôt par l’installation d’une rue ou d’un espace de circulation qui pourrait correspondre à une reprise de la voie antique que l’extension du cimetière médiéval avait un temps détournée avant d’être lui-même déplacé ou supprimé. Postérieurement, deux caniveaux parallèles et les murs d’un bâtiment sur cave qui recoupent l’empierrement médiéval, représentent les restes du carrefour formé par la rue de l’Université et par la Chaussée-Saint-Pierre qui, d’après les plans anciens, encadrait l’église Saint-Pierre jusqu’à sa destruction en 1792. |
Sujet |
voirie urbanisme caniveau cave nécropole sépulture sarcophage pratique funéraire anthropologie pétrographie céramique gallo-romaine antéfixe fibule |
Lieux |
Angers Maine-et-Loire |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire règne d'Auguste Bas-Empire Antiquité tardive ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0121736 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de DB18055801_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0121736/doc/13918 |