Auteur |
Saint-Jean Vitus Disch Benjamin |
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Auteur secondaire |
Cambou David Forel-Boeckler Stéphanie Couilloud Astrid |
Titre(s) | Les dessous du tram : de la « rue des Éguletiers » à la porte Saint-Nicolas (XIVe-XVIe s.) : Dijon, Place de la République : rapport de fouilles |
Edition | Dijon : Inrap GES, 2011 |
Collation |
1 vol. (268 p. - [20] p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
Les niveaux les plus anciens de la fouille, datables du XIVe s., consistent en une succession de voies empierrées sans arrêt rechargées, qui dans un premier temps longent le fossé extérieur de l’enceinte de la ville. Au cours des XIVe et XVe s. leurs succèdent de modestes constructions en terre, puis un bâtiment maçonné avec ses sols d’occupation, toujours bordé d’une voie parallèle au fossé de l’enceinte. Il faut mettre ces constructions en relation avec celles du faubourg Saint-Nicolas attestées à la faveur du diagnostic vers le milieu de la place actuelle ; le long du fossé, celui-ci aurait été longé par une « rue des Eguletiers », selon les textes du XVe s. Mais le bâtiment fouillé en 2010 est démoli avant la fin du XVe s. Ses vestiges servent d’assise à une nouvelle chaussée surélevée, comprise entre le fossé de ville et une dépression humide côté faubourg, et parcourue à son tour par une voie empierrée. Peut-être s’agit-il du « berle » issu de la « porte Saint-Nicolas » voisine, cité dans plusieurs textes du XVe s. Mais la modernisation des fortifications de la ville, entreprise au XVIe s. selon les conceptions de l’ingénieur siennois Girolamo Belarmato, bouleverse encore ce secteur à partir de 1552, avec la création du bastion et de la nouvelle avant-porte associée – dont la fouille a révélé les vestiges. Protégée par l’avancée du bastion à plan en « as de pique » à la base duquel elle s’installe, à une centaine de mètres de l’ancienne « porte Saint-Nicolas » toujours en service, l’avant-porte du XVIe s. s’appuie contre le parement interne d’un segment de courtine qui relie le nouveau bastion à l’enceinte médiévale. De plan rectangulaire, elle associe à un porche central emprunté par la voirie, un local latéral étroit ; le tout est précédé du côté de la ville par une sorte d’avant-cour entourée de murs percés d’un portail dans l’axe du passage. Vers l’extérieur au contraire, porterie et bastion sont bordés d’un même large fossé, franchi par un pont dont la fouille a retrouvé une pile maçonnée. Côté ville encore, la voie d’accès sur « berle » reste encadrée par deux dépressions humides, dont l’une reprend l’ancien fossé désormais barré par le pan de courtine qui relie la muraille médiévale, renforcé vers l’intérieur par d’importants contreforts séparés par des maçonneries arrondies. Cette fouille ponctuelle, où l’on peut suivre aussi l’évolution des mobiliers du XIVe au XVIe s., touche donc un pan de l’évolution topographique d’un secteur très actif de Dijon hors les murs à la fin du Moyen Âge, à l’amorce de routes importantes vers le nord, totalement transformé par la mise en place des nouveaux dispositifs défensifs du XVIe s. |
Sujet |
enceinte porte urbaine élément architectural céramique médiévale faune verrerie |
Lieux |
Dijon |
Chronologie |
Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0122248 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de CB04007802_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0122248/doc/11721 |