Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ZAC Klesser-Rabanesse, rues de Rabanesse et Kessler [phase 1] : rapport de diagnostic
Edition
Bron : Inrap RAA, 2012
Collation
1 vol. (121 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul., fig. ; 30 cm + 1 DVD
Autre oeuvre en liaison
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ZAC Kessler-Rabanesse, Phase 2 - rapport de diagnostic - Alfonso Guy - Inrap RAA - 2012
Résumé
La surface diagnostiquée, dans le cadre de l'opération, fut divisée en trois secteurs distincts, distribués au nord et au sud, d’une bande plane longue de 443 m et large au plus de 27 m, perpendiculaire à la vallée de la Tiretaine et située dans un faubourg présumé d’Augustonemetum. Les sondages sud, se situent dans une partie sèche et ancienne de la vallée alors que celui du nord est proche de la rivière. La nappe alluviale qui y submerge l’occupation antique à partir de -2,40 m a permis la conservation d’une couche de tourbe contenant des graines, de petits éléments de bois travaillé ainsi que du mobilier céramique du premier tiers du Ier s. ap. J.-C. Après une phase d’abandon, l’assèchement du secteur autorise la construction d’un bâtiment, moins bien daté et de fonction indéterminée, dont un mur N-S et un niveau de sol en tegulae ont été observés. Le secteur est ensuite abandonné jusqu’au début du XXe s. Dans les secteurs sud, les premières traces d’occupation sont fugaces avant le troisième quart du Ier s. ap. J.-C., excepté un puits qui perdurera probablement jusqu’au IIIe s. Un niveau de voirie créé et occupé entre les années 80/90 et 130 environ, les recouvre dans quatre des six sondages. Dès son abandon, il est recouvert par des constructions assez hétérogènes (habitat et artisanat ?), abandonnées au IIe s. et au cours du IIIe s. pour la plus tardive, qui est aussi un bâtiment excavé, bien conservé alors que les autres sont très arasés. S’amorce ensuite une phase de sédimentation durant laquelle quelques inhumations dispersées sont placées à proximité d’un état plus récent et plus occidental de la voie. Six de ces sépultures datent vraisemblablement des derniers siècles de l’Antiquité mais la septième parait être mise en place dès le Ier s., à l’écart de la voie. Enfin, un colluvionnement important témoigne du paysage rural du site jusqu’à l’urbanisation des XIXe-XXe s., excepté à la pointe sud de l’emprise où une occupation médiévale stratifiée, peut-être amorcée dès le Moyen-Age classique, se développe sur quelques mètres apparemment en relation avec un bâtiment en pierres.