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Auteur |
Pithon Martin |
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Auteur secondaire |
Cabot Elodie Collin Guy Dubillot Xavier |
Titre(s) | Angers (Maine-et-Loire), Place Marengo : aux marges de la ville antique |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2012 |
Collation |
1 vol. (320 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm + 1 CD (Inventaires) |
Collection |
Tramway d'Angers |
Résumé |
Les fouilles de Marengo (Première ligne de Tramway d'Angers) ont ouvert une fenêtre de recherche aux marges de la ville antique d’Angers. A travers sept phases d’occupation (début du Ier s. à aujourd’hui), le site permet d’affiner la connaissance de l’évolution de la ville et d’identifier des formes d’occupation spécifiques aux franges urbaines. C’est aussi la question des limites de la ville qui se trouve ici posée. Sur le site, la question est en partie résolue aux périodes où une limite physique ferme la ville (oppidum à La Tène finale, castrum du Bas-Empire, ville médiévale et moderne). La ténuité des vestiges permet d’inscrire le secteur dans l’orbe rural de la ville mais se pose encore, dans tous ces cas, le problème d’identifier les formes d’occupation des campagnes jouxtant la ville. La question des limites se posent d’emblée quand, au contraire, la ville n’est a priori pas fermée (Haut-Empire). Localisé sur la frange sud de l’agglomération augustéenne puis desservi par la trame viaire tibérienne, le site fourni des réponses. Il reste d’abord à l’écart de l’agglomération, sert ensuite à l’extraction puis au rejet des déchets des citadins. A ce titre, il apparaît comme le conservatoire des témoins matériels de la vie urbaine autant qu’il nous renseigne sur un mode de gestion de rebuts et qu’il atteste une forme d’occupation des marges. Parmi les objets qui parlent de la consommation domestique, se trouvent aussi des témoins indirects d’un artisanat (métal). A cette époque, la ville commence aussi à marquer son empreinte sur le site par des aménagements (fossé, clôture) axés sur les lignes de forces du paysage urbain. Ensuite, la ville colonise le site (fin Ier s.) où s’étendent partiellement deux îlots séparés par une rue, chacun occupé par un bâtiment et un puits. La densité de l’occupation des îlots évoque une position toujours périphérique. L’extension de la ville antique vers Marengo, plus tardive que sur d’autres sites, indique une évolution urbaine ni linéaire ni uniforme. L’urbanisation de certains secteurs se produirait simultanément à l’abandon d’îlots et au maintien de l’occupation ailleurs. Ni l’extension ni la rétractation urbaine ne sont donc des processus simples. La reconnaissance archéologique de ces mouvements, comme celle des relations entre l’espace urbain et l’espace rural - plus imbriqué que juxtaposé - représente une vraie problématique. Elle requiert une attention particulière pour ces zones supposées appartenir aux marges de la ville antique encore peu étudiées. L’enjeu de la recherche sur les limites de l’agglomération, sur l’occupation de ses marges et sur ses relations avec la campagne est in fine de parvenir à comprendre le territoire dans lequel s’inscrit la ville. |
Sujet |
habitation urbanisme voirie puits carrière sépulture four artisanat dépotoir fondation de bâtiment archéozoologie anthropologie monnaie céramique gallo-romaine parure verrerie objet métallique épingle terre cuite |
Lieux |
Angers Maine-et-Loire |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0123757 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de DB18055805_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0123757/doc/14612 |