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Auteur |
Coquidé Catherine |
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Auteur secondaire |
Bayen Eric Bonnet Christine Valour Nathalie |
Titre(s) | Anse (Rhône) "La Citadelle sud". Pars rustica de la villa de Bancillon et site médiéval : rapport de fouilles |
Edition | Bron : Inrap RAA, 2009 |
Collation |
2 vol. + 1 addendum (351, 39, 394 p.) : ill. en coul., cartes, plans (109 fig.), 1 pl. A2 hors texte ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Anse (Rhône) la Citadelle - l'occupation antique, phase 1 - rapport de fouilles - Coquidé Catherine - Inrap ARA - 2006
![]() Anse (Rhône) la Citadelle - GR 2 - rapport de fouilles - Coquidé Catherine - Inrap RAA - 2007 ![]() |
Notes |
Volume 1 : texte et études annexes addendum au vol. 1 : Annexe 3 : liste du mobilier céramique antique (C. B.) Volume 2 : illustrations et inventaires |
Résumé |
La fouille de l'emprise de « La Citadelle sud » fait suite à une série d'opérations de sondages et de fouilles sur le versant oriental des monts du Beaujolais au nord-ouest de Anse (Rhône). Les découvertes de ces 10 dernières années ont ainsi considérablement renouvelé notre perception de l'agglomération de Asa Paulin, première étape au nord de Lyon le long de la voie dite « de l'océan » sur l'itinéraire d'Antonin. L'occupation qui se met en place lors des dernières décennies du Ier s. av. J.-C. sera continue jusqu'au VIe s. Le recollement des données avec celles d'autres opérations indique que l'emprise recouvre l'angle nord-est et les abords de la pars rustica d'une villa dont un secteur résidentiel a été sondé en 2007 (« Bancillon »). Ce statut évolue dès la fin du IVe s. pour aboutir, aux Ve-VIe s., à un habitat mal daté du haut Moyen Âge. Après une légère déprise foncière, un nouveau faciès émerge au XIe s. et déploie différents secteurs d'activités agricoles sur l'ensemble du versant, avant de s'effacer du paysage entre les XIIIe et XVe s. Chronologie Hormis une occupation du Néolithique final signalant une fréquentation liée à la coupe du bois, le site ne livre aucune autre implantation pérenne avant les époques historiques. L'étude géomorphologique souligne une relative stabilité d'un milieu marqué par une chênaie localement trouée de clairières où l'érosion semble avoir été limitée. Le mobilier erratique et épars daté des âges des métaux illustre donc une fréquentation ponctuelle de cette partie du versant au cours des deux millénaires précédents le changement d'ère. La villa Le site antique émerge brusquement vers les années 15 av. J.-C.-10 ap. J.-C. La chênaie recule et la vigne apparaît, des traces d'activités annexes (un faisceau de structures en creux, probables traces de plantations, un foyer, une activité de forge) signalent la proximité d'une occupation en expansion. Une ou deux voies nord-sud occupent déjà la partie basse du relief. L'établissement va s'étendre rapidement, deux bâtiments techniques à fonctions multiples (pièces de stockage plus ou moins élaborées, cour intérieure, lieu d'artisanat ?) ainsi que divers enclos de contention et autres structures annexes cohabitent au cours du Haut-Empire. Plusieurs remaniements et reconstructions « en dur » interviennent au Ier s. et au début du IIe s. alors qu'un large four à chaux et plusieurs petites forges accompagnent ponctuellement la consolidation de la villa. Des tubuli, des quarts de cercle, des blocs de béton hydraulique témoignent d'aménagements disparus. Cet établissement dont les cadres restent stables jusqu'au milieu du IIIe s. borde, à distance, la voie dite «de l'océan » qui court à présent en contrebas hors les limites de l'emprise. Une modification majeure intervient au cours du IIIe s. L'édifice le plus complexe est démantelé alors que le second, d'aspect plus rustique, se voit augmenté de deux espaces supplémentaires. L'établissement se clôt d'un mur et une voirie interne relie un accès nord au secteur résidentiel. La villa est mitoyenne d'un établissement de taille plus modeste au nord, auberge et/ou lieu de rencontre, «La Citadelle nord». Tous deux bordent ainsi la voie majeure côté ouest et partagent un faisceau de mur, de fossés ou de palissade limitant l'accès au réseau routier. L'habitat rural du haut Moyen Âge Une refonte de l'assise foncière intervient avant la fin du IVe s. Une palissade traverse les deux sites de «La Citadelle nord » et de «La Citadelle sud ». Dans le même laps de temps, le bas de versant, stabilisé depuis le courant du Ier s., reçoit de nouveaux remblais et colluvions. Le bâtiment agraire, en usage entre le Ve et le VIe s., est desservi par un nouveau faisceau de voies, tandis que des structures empierrées et un large foyer s'installent sur les espaces extérieurs nord jusqu'alors peu occupés. En dépit de la permanence de certains éléments structurants antiques (le dernier bâtiment, l'accès ouest sur le versant), les limites entre les deux sites de «La Citadelle » semblent se dissoudre à partir du Ve s. De même, si les opérations menées sur le secteur résidentiel confirment que les murs sont encore largement en élévation, ces secteurs accueillent, ou vont accueillir, des sépultures en coffres de dalles. Quelques sépultures isolées apparaissent également sur l'emprise présentée, côté est, sur l'ancien fossé séparant l'établissement de la vie majeure. Si l'occupation des lieux est pérenne, le cadre de la villa est effacé. La déprise de l'habitat Une déprise foncière est enregistrée entre les VIIe-Xe s. bien que la présence d'un mobilier céramique épars témoigne de la fréquentation des parcelles. De nouveaux secteurs d'occupation apparaissent au XIe s. dans un paysage encore largement marqué par des ruines antiques et augurent d'une redistribution des surfaces agraires. Sur la pente, un premier mur de terrasse est construit (la terrasse actuelle en est l'un des avatars), oblitérant l'accès antique ouest dont le sol a été rechargé jusqu'au milieu du haut Moyen Age. En bas de versant, un système parcellaire appuyé sur des « murets-drains » ainsi qu'un axe de circulation traversant le bâtiment occupé aux Ve-VIe s. marquent encore le paysage entre le XIIIe et le XVe s. L'effacement des dernières élévations intervient dans ce laps de temps et signe l'abandon de tout habitat ou abris pour aboutir au type d'occupation (cultures et cheminements ruraux) encore en usage avant l'installation des premiers lotissements. |
Sujet |
bâtiment commercial pratique funéraire voirie habitat villa bâtiment agricole structure agraire foyer fosse artisanat alimentaire forge industrie lithique macrorestes faune flore objet métallique outil parure habillement monnaie romaine radiocarbone métallographie géomorphologie |
Lieux |
Anse Rhône Dép |
Chronologie |
Néolithique récent Protohistoire Haut-Empire Bas-Empire Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0124767 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de HB22009001_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0124767/doc/15012 |
Ark de HB22009001_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0124767/doc/15013 |
Ark de HB22009001_01_ADD_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0124767/doc/15014 |