Les vestiges d'une rue antique, 43 rue d'Antrain, Rennes, (Ille-et-Vilaine) : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2012
Collation
1 vol. (28 p.) : couv. ill. en coul., 13 fig. ; 30 cm
Résumé
La parcelle concernée par le projet est située en limite d’un secteur de la ville de Rennes particulièrement sensible du point de vue archéologique. Le terrain se situe à mi pente sur le flanc peu escarpé du coteau bordant la rivière Ille à l’est. Dans un rayon de quelques centaines de mètres au sud de cet emplacement les découvertes anciennes, diagnostics positifs et fouilles préventives ayant permis d’appréhender l’agglomération antique sont nombreux. En raison de l’exigüité de la parcelle et de la présence de nombreux arbres une seule tranchée-sondage a été entreprise. La surface étudiée est par conséquent limitée, toutefois, à l’issue de ce diagnostic les données recueillies sont particulièrement intéressantes, puisque sur une partie de la surface ayant pu être sondée des vestiges archéologiques ont été mis en évidence. A 2,00m de profondeur affleure la bande de roulement d’une chaussée antique orientée nord/sud, respectant approximativement les orientations de la trame de rues de la ville. Des témoignages d’occupation relevés sur le bord ouest de cette chaussée suggèrent la présence de bâti éphémère à cet emplacement. Il s’agit du témoignage d’occupation antique le plus septentrional de la ville. Compte tenu de la présence le long de la rue d’Antrain et de la ruelle perpendiculaire, de restes de constructions modernes équipées de caves, la partie de la chaussée ayant pu être observée semble correspondre au seul emplacement encore susceptible de receler des vestiges. Le bord est de la rue, situé à l’emplacement de la zone occupée par les caves n’était d’ailleurs pas conservé. A l’ouest et au sud aucune stratigraphie ancienne n’est conservée du fait de la présence de bâtiments récent avec sous-sol. Signalons enfin l’existence, en remblai, de niveaux de rejets liés à l’activité de l’ancienne faïencerie de la rue d’Antrain (Bardel 1981).