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Auteur |
Joan Lydie |
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Auteur secondaire |
Balasescu Adrian Fort Bérangère Gaston Christophe |
Titre(s) | Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d'Or), la Combotte : deux d'ouvrages d'art de la VIIIe légion : un aqueduc et une voie : rapport de fouilles |
Edition | Dijon : Inrap GES, 2012 |
Collation |
1 vol. (210 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
Bien qu’un artefact de La Tène finale ait été découvert, mais en position secondaire, l’aménagement du site ne commence que vers 70 ap. J.-C. (état 1) avec un niveau de préparation du chantier de construction de deux ouvrages d’art, en l’occurrence une voie et le pont canal de l’aqueduc franchissant un vallon. Deux étapes ont pu être différenciées dans le déroulement de ce chantier qui s’inscrit dans la période flavienne (état 2a et b). Dans la première séquence, une voie temporaire est implantée et marque le début des travaux. La seconde séquence est illustrée par les constructions de l’aqueduc et de la voie qui prend alors son aspect définitif. Si la voie contenue entre deux murs de soutènement avec contreforts et son canal d’évacuation sont relativement bien conservés, les vestiges de l’aqueduc sont réduits au mieux à l’état de fondations et au pire à de simples tranchées de récupération. En effet, ce dernier a été démantelé vers 90 ap. J.-C. (état 3) pour alimenter un four à chaux dont seuls les déchets étaient circonscrits dans la zone de fouille. La présence d’un four à chaux, sur le versant nord du vallon (hors emprise) est donc des plus probables. L’abandon du site semble s’inscrire entre la fin du Ier siècle et le début du IIe siècle (état 4). Toutefois, nous restons prudents quant à l’abandon définitif de la voie à cette période. Le colluvionnement plus ou moins important des versants jusqu’au colmatage actuel du vallon ne semble se mettre en place après l’abandon définitif du site et perdurer encore aux XVIe/XVIIe siècles (état 5). L’ensemble du chantier de construction jusqu’à la destruction de l’aqueduc s’inscrit donc dans une chronologie très courte, entre 70 et 90 ap. J.-C. environ. Cette datation correspond exactement à la présence militaire effective à Mirebeau-sur-Bèze. Nous restons plus prudents quant à la fréquentation de la voie qui a pu se prolonger au-delà de cette date. De par leur datation et leur position géographique, il est évident que ces ouvrages d’art sont en relation directe avec le camp de la VIIIe légion situé à 80 m au sud. En effet, la voie qui traverse la combe devait rejoindre la porte decumane. Près de cette porte nord, à l’intérieur du camp, une zone de mortier de tuileau a été interprétée comme une citerne (présence de fragments de canalisations en terre cuite). Cette structure est peut être à mettre en relation avec l’aqueduc, dont le pont-canal traversait le vallon. Toutefois l’aqueduc, dont la hauteur sous arche au passage du vallon des « Combottes » avoisinerait les 4,50 m devait, selon C. Gaston, alimenter les thermes intérieurs, situés le long de la via praetoria, identifiés uniquement par photo aérienne, et les thermes extérieurs. La construction et l’utilisation de ces ouvrages d’art par les troupes de la VIIIe légion se vérifient par la présence de matériel d’origine militaire dans les différents états (clous de caliga, tuiles estampillées de la VIIIe légion, fragment de cuirasse segmentée, trois monnaies de Vespasien datées de 71 avec des revers à caractère martial). |
Sujet |
aqueduc voirie four à chaux légion objet métallique marque sur tuile céramique gallo-romaine monnaie romaine |
Lieux |
Mirebeau-sur-Bèze Côte-d'Or |
Chronologie |
Haut-Empire |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0126241 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de CB04008302_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0126241/doc/11722 |