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Auteur |
Maguer Patrick |
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Auteur secondaire |
Bardot Xavier Dupont Catherine Landreau Guilhem |
Titre(s) | Angoulins, ZAC Les Ormeaux : rapport de fouilles |
Edition | Pessac : Inrap GSO, 2006 |
Collation |
2 vol. (201, 45 p.) : 141 fig. ; 30 cm |
Résumé |
Le site des Ormeaux a fait l’objet d’une fouille préventive dans le cadre de la réalisation d’une ZAC sur la commune d’Angoulins. Étudié sur un peu plus de 14000 m2, c’est l’un des rares établissements ruraux de la région Poitou-Charentes à avoir bénéficié d’un décapage sur une telle superficie. De plus, sa situation entre le littoral et les marais d’Aunis apporte des informations inédites sur le fonctionnement de ces habitats. Trois phases d’occupation principales ont été mises en évidence. La première peut-être datée des VIe s. - IIIe s. av. J.-C. Située au nord-ouest du décapage, elle est caractérisée par la présence de quelques fosses, dont un four ayant pu être utilisé dans le cadre de l’artisanat saunier et par une portion de chemin creux. Peut-être encore en utilisation au début de la phase 2 (fin IIIe - première moitié IIe s. av. J.-C.), le chemin est ensuite abandonné. Seule une carrière a pu être identifiée comme faisant partie de cette phase. Cette vaste fosse a cependant permis de découvrir un ensemble de mobilier tout à fait remarquable (céramique, faune et malacofaune, mobilier métallique, terre cuite). C’est probablement lors de la phase 3 (milieu IIe - début Ier s. av. J.-C.) que se met en place le fossé de délimitation de l’habitat au nord et au sud-est. Une seule unité domestique a été vue lors de la fouille. Elle est caractérisée par un bâtiment, peut-être reconstruit plusieurs fois, associé à un silo, un puits et un atelier semi-enterré utilisé également comme dépotoir. Dans la zone basse au sud-est, une série de fosses de petites capacités volumétriques dont la morphologie rappelle celle des silos, ont pu servir à stocker des produits autres que céréaliers. Le site est délaissé au cours de La Tène finale. Les quelques vestiges de la période romaine sont en relation avec la mise en place d’un parcellaire. L’étude malacologique montre que la collecte de coquillages est avant tout opportuniste. Ainsi au cours des deux premières phases, la patelle est pratiquement le seul coquillage consommé. Au cours de la phase 3 en revanche, la palourde intervient également dans l’alimentation, en quantité légèrement moindre que la patelle. La modification du milieu maritime (ensablement d’une partie du littoral) semble pouvoir expliquer ce phénomène. Bien que plus anecdotique, quelques crustacés ont été péchés afin d’être consommés (crabes). Bien qu’en faible quantité, la faune découverte sur le site montre une nette prédominance des Bovinés, suivis des Caprinés et des Suidés. Le chien et le cheval, en moindre proportion, sont présents lors des deux dernières phases. Pour cette dernière espèce, il s’agit d’animaux relativement jeunes dont la consommation peut être envisagée. Enfin la chasse est marquée par la présence d’oiseaux en relation étroite avec le milieu aqueux (Anidés et Larinés). |
Sujet |
trou de poteau fosse fossé puits silo four carrière élevage pêche marais littoral fibule chasse |
Lieux |
Charente-Maritime |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012731 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de EB20004001_1.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012731/doc/10048 |
Ark de EB20004001_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012731/doc/13970 |
Ark de EB20004001_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012731/doc/13971 |