Rue du 8 Mai-Le Village, Léry, (Eure) : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2013
Collation
1 vol. (62 p.) : 11 fig., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
À l’ouest du projet, les résultats consistent en un bruit de fond d’occupation(s) protohistorique(s) et un fond de parcelle médiévale (XIII-XVI° siècles). Cette petite parcelle du bas Moyen-Âge est calée sur l’orientation contemporaine aperçue au sud de Léry en 2006. La présence d’un four bien daté du XI° siècle pose la question ici d’un noyau un peu plus ancien et de ses liens avec les vestiges carolingiens proches. Dans le jardin public, très bien préservée par des remblais récents, une occupation du haut Moyen Âge présente les mêmes caractéristiques que la fouille de 2006 à 400 m au sud : fours domestiques et grandes fosses, bâtis potentiels, il s’agit bien d’une partie d’habitat groupé contemporaine. L’ensemble de ces noyaux d’occupations de Léry sont également contemporains de l’habitat groupé de Val-de-Reuil Les Errants situé à moins d’un kilomètre de l’autre coté de la rivière. Des comparaisons les mieux documentées possibles seraient à effectuer, portant sur les mobiliers, l’organisation, les fonctions et l’évolution de ces habitats, leur complémentarité éventuelle –notamment la part respective des fours dit domestiques et des structures de stockage-. Déjà des informations pertinentes avec celles de 2006 et donc des questions ressortent de ce diagnostic : L’hypothèse de la mise en place entre le XI° et le XIII° siècle des axes routiers et cadastraux actuels pourrait être mieux documentée, validée ou infirmée, Une extension importante de l’habitat groupé alto-médiéval parait préexister sur plus de 500 m de long, du nord au sud, à priori en parallèle de l’Eure. Ses composants sont ils de même nature, notamment la fréquence des fours domestiques, ou y-a-t’il des spécificités par secteur? Les vestiges médiévaux des parcelles occidentales –concentrés dans les tranchées 3 et 5- sont visibles sous 50 à 70 centimètres selon la présence des remblais anciennement étalés. Le site du haut Moyen Âge du jardin public est scellé par 60 à 100 centimètres de remblais, le niveau de sol contemporain étant conservé même s’il est compacté.