Les premières traces d'occupation sont attestées dès le Paléolithique moyen. La fouille a révélé un complexe d'habitat sur poteaux et tranchées de fondation, associé ponctuellement à des niveaux de sols. Le mobilier céramique ainsi qu'une fibule en bronze à tête d'oiseau stylisé, issus de ces sols, permettent d'attribuer l'origine de ces vestiges à la fin du premier âge du Fer. Une seconde occupation est liée à des espaces funéraires répartis en trois nécropoles à incinérations du Ier au IIIe siècle ap. J.-C. Les espaces funéraires sont délimités par un enclos fossoyé de 380 m2 contenant 22 sépultures. Un second enclos est, quant à lui, maçonné et accuse une surface de 374 m2. Il contient 9 tombes à l'intérieur et 6 en périphérie. Une troisième nécropole est palissadée. Elle est d'une surface reconnue de 1900 m2 et contient 12 sépultures. Daté du Ier siècle, un enclos ouvert contenant des structures domestiques (fonds de cabane, puits et fours) s'agence de façon à créer deux ateliers (forges ?). Un réseau de parcellaire parcourt le site d'est en ouest. Il est vraisemblablement mis en place lors de la fin de La Tène. On note également la présence de vestiges néolithiques moyen et final, représentés essentiellement par de l'industrie lithique et de rares éléments céramique. Le Bronze moyen est illustré par une grande épingle en bronze à tête évasée et de la céramique. Un ruisseau, l'Orthon, coupe le site au sud du décapage et semble avoir joué un rôle important dans d'éventuelles libations liées aux pratiques funéraires.