![]() ![]() |
Auteur |
Bonnissent Dominique |
---|---|
Auteur secondaire |
Bertran Pascal Fouéré Pierrick Serrand Nathalie |
Titre(s) | Culture précolombienne des Petites Antilles - Les occupations précéramiques de l'Etang Rouge 1 : Baie Rouge, Les Terres Basses, Île de Saint-Martin, région Guadeloupe : rapport final de fouille |
Edition | Pessac : Inrap GSO, 2005 |
Collation |
1 vol. (188 p.) : 128 fig., ill. en coul., 8 annexes ; 30 cm |
Résumé |
Le site de l’Etang Rouge est localisé dans la partie occidentale de l’île de Saint-Martin, sur la péninsule des Terres Basses. Les occupations précéramiques sont repérées dans la partie centrale de la Baie Rouge, au niveau du cordon littoral sableux situé entre le rivage caraïbe au nord et l’Etang Rouge au sud. Cette disposition, cordon littoral sableux fermant en arrière un étang est un schéma géomorphologique fréquent dans le contexte insulaire tropical des Petites Antilles. Ce cordon littoral est constitué d’une accumulation de niveaux de sables d’origines marine et éolienne qui forment un bourrelet de 6 m d’altitude, parallèle au rivage. Les vestiges s’étendent le long du flanc sud du cordon, côté étang, où les occupations sont identifiées à partir de 25 m du rivage jusqu’à 60 m en arrière. Les niveaux sont marqués par quatre phases de pédogenèse, la dernière correspond au sol actuel, les trois autres à des paléosols enfouis. La séquence stratigraphique est rythmée par des vestiges d’occupations distribués sur toute la hauteur de la séquence. En plan, leur superficie et leur densité sont très variables. Il s’agit essentiellement de restes coquilliers, résultants d’actes de consommation, de structures de combustion et de quelques éléments d’industrie lithique et sur coquille. Les zones préservées du gisement nous renseignent sur la fonctionnalité des occupations ici presque exclusivement liées à la consommation de coquillages, principalement de bivalves. Les problèmes de conservation différentielle biaisent la représentativité des restes de faune vertébrée et de crustacés et il est fort probable que la part de ces espèces dans le régime alimentaire des précéramiques ait été plus importante. L’essentiel des structures de combustion apparaît en relation avec la chauffe de pierres et la cuisson de coquillages. Ces cuissons semblent réalisées indépendamment par espèces, comme en témoignent les aires de rejets différenciées dans les zones les mieux conservées. Malheureusement des facteurs post-dépositionnels — passages de nappes d’eau sur le site et fréquentation répétée de la zone par l’homme — ont probablement gommé le détail des aires d’occupation sur la plus grande partie du gisement, limitant l’étude de l’organisation spatiale. Néanmoins les assemblages de vestiges retrouvés permettent de constater que ce sont visiblement toujours les mêmes pratiques qui s’y sont répétées au cours du temps : essentiellement la cuisson et la consommation de coquillages. La répétition de cette activité en un même lieu donne à ce site un caractère tout à fait particulier. Les données les plus intéressantes et les plus essentielles du point de vue de l’occupation précéramique à l’échelle de l’île et de la Caraïbe seront apportées par l’interprétation des datations absolues. Malgré les questions taphonomiques mises en avant par l’étude géomorphologique, et qu’il conviendra probablement d’affiner par la confrontation avec les données archéologiques, radiométriques et expérimentales, l’étude économique et chronologique du gisement conserve toute sa validité. |
Sujet |
corail fosse mollusque amas coquillier foyer industrie lithique géomorphologie taphonomie littoral |
Lieux |
Saint Martin (Guadeloupe) Guadeloupe |
Peuples |
Précolombiens |
Chronologie |
Chronologie antillaise |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012776 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de EB27000101.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012776/doc/10053 |
Ark de EB27000101_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012776/doc/14107 |