Le mode opératoire de la surveillance de travaux n’a pas permis une exploration fine des vestiges, mais permet, par son caractère systématique et arbitraire, un transect d’autant plus intéressant qu’il peut être replacé, dans ce cas, dans un contexte plus large. Deux secteurs distincts ont été sondés. - Le premier secteur se trouve à une cinquantaine de mètres au-dessus du col de Ceyssat à une altitude comprise entre 1136 m et 1155 m. Il correspond à un épaulement dans la pente sud du Puy-de-Dôme, désigné sous le nom de Puy Lacroix où se concentrent de nombreux vestiges qui sont parfois regroupés sous l’appellation d’ « agglomération du col de Ceyssat ». Le tronçon observé se situe sur la commune de Ceyssat . La tranchée 1, qui a livré 5 murs en petit appareil, associés à des sols construits, correspondant à au moins deux bâtiments confirme l’occupation gallo-romaine de ce secteur. La fonction de ces constructions reste en discussion : annexes hôtelières ou cultuelles du sanctuaire de Mercure, agglomération liée au passage de la voie ? - La tranchée 2, située sur le flanc ouest du sommet, n’a livré aucun vestige. Toutefois la faible profondeur de la tranchée n’a pas permis d’atteindre le socle rocheux. Il est donc possible que certaines couches (elles ne se présentent pas de façon stratifiée dans la tranchée, mais de façon successive dans le déroulé) puissent correspondre à un remblaiement après creusement. Ce doute doit être pris en compte dans le cadre de l’interrogation concernant l’exutoire de l’égout ouest du temple de Mercure qui n’a jamais été localisé. [extrait de l'auteur]