
Auteur	Treffort Jean-Michel
Auteur secondaire	Alix Philippe Blaizot Frédérique Bonnet Christine Franc Odile Jammet-Reynal Loïc Pasty Jean-François Rey Pierre-Jérôme
Titre(s)	Tramoyes (Ain) Sous le Port : rapport de fouilles
Edition	Bron : Inrap RAA, 2012
Collation	1 vol. (238 p.) : ill. en coul., cartes, plans (88 fig.), couv. ill. en noir ; 30 cm
Collection	A432
Résumé	Le décapage conduit au lieu-dit Sous le Port, sur l’emprise de la future autoroute A432, a concerné une surface de 8 580 m². Les vestiges mis au jour attestent la fréquentation de l’endroit, situé sur la bordure orientale de l’ancien marais des Echets, à différentes époques : – Deux fossés parallèles constituent l’ultime témoin d’un chemin antique qui longeait le marais. Une zone de faible extension, située à proximité de ces fossés, se caractérise par un épandage de tegulae et de fragments de céramique attribuables au IIIe s. de notre ère ; par ailleurs, une grande fosse circulaire renvoie à l’implantation d’une structure vraisemblablement destinée au prélèvement de l’eau (puits de faible profondeur). – Une fosse isolée et un fragment d’amphore se rattachent à La Tène finale ou à l’époque gallo-romaine précoce. – Un important colluvion, limité dans l’angle sud-est de l’emprise, atteste l’érosion partielle ou totale d’un site du Premier âge du Fer localisé à proximité immédiate de la zone décapée. – Le fait sépulcral protohistorique à l’origine de la prescription de fouille se définit par la présence de huit entités différentes, correspondant toutes à des dépôts de résidus de crémation en fosse, dont sept ensembles très ténus et un dépôt bien structuré, qui s’organisent de façon linéaire le long de la berge de l’ancien marais. Le résultat des datages 14C, ainsi que quelques indices céramiques, permettent de les rattacher au Premier âge du Fer. – Une grande structure de combustion à pierres chauffées, localisée à proximité, renvoie également au Premier âge du Fer. La question de sa contemporanéité avec le fait sépulcral, voire d’une éventuelle complémentarité, reste cependant posée. – Un ensemble de structures excavées, parmi lesquelles prédominent des fonds de fosses circulaires interprétables comme des silos, caractérise un petit habitat du Bronze ancien. – La fréquentation néolithique du secteur est attestée par la présence de quelques rares pièces erratiques (silex, céramique, fragment d’anneau disque en roche verte). – De nombreux silex témoignent d’une fréquentation soutenue durant le Mésolithique. Le mobilier lithique, accompagné de fragments thermofractés de quartzite, est particulièrement dense au sein d’une formation sableuse qui occupe toute la partie nord et nord-est de l’emprise. Trois petites zones de fouille manuelle, qui totalisent une quarantaine de mètres carrés, y ont été implantées. Une structure à pierres chauffées, qui se présente sous la forme d’un amas circulaire de galets de quartzite chauffés et thermofractés, se rattache à la même période. L’analyse de l’industrie lithique permet d’attribuer l’essentiel de l’occupation à une phase ancienne du Mésolithique (Beuronien A), avec quelques indices de fréquentation postérieure (Sauveterrien ancien).
Sujet	marais voirie foyer fossé fosse industrie lithique habitat rural puits radiocarbone géomorphologie nécropole à incinération sépulture silo
Lieux	Ain Dép
Peuples	Beuronien Sauveterrien
Chronologie	Mésolithique Néolithique moyen Néolithique final Bronze ancien Hallstatt La Tène Haut-Empire
Descripteur	dépôt de résidus de crémation structure à pierres chauffées

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128118
Ark status	URL Ark actif
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