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Auteur |
Chapon Philippe |
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Auteur secondaire |
Ben Chaba Laurent Carrato Charlotte Conche Frédéric Barbier Sylvain Bourgarel Nicolas Charlot Jean-Louis |
Titre(s) | L'évolution d'une agglomération rurale durant l'Antiquité : Var, Cuers, Pas Redon : rapport de fouille |
Edition | Nîmes : Inrap MED, 2012 |
Collation |
1 vol. (391 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
La fouille réalisée par l’Inrap a porté sur six secteurs totalisant une surface cumulée de 25 000 m², sur les 7 hectares concernés par un vaste projet d’urbanisme. Le périmètre exploré se situe pour l’essentiel en piémont de colline en versant sud sur une étendue d’environ 650 m de long au nord du village de Cuers, au lieu-dit Pas Redon. La fouille a ainsi permis de mettre en évidence l’évolution d’une occupation de la fin de l’âge du Fer jusqu’à l’Époque moderne. Sur les traces ténues d’une occupation de l’âge du Fer, tout un habitat semble se développer à la période républicaine. Il est surtout attesté par de nombreuses fosses, une aire d’ensilage et un abondant matériel résiduel. Il semble correspondre à un processus général observé dans le Var, ou les populations indigènes vont petit à petit déserter les oppida et se fixer dans les plaines. À partir de la période augustéenne, toute une trame d’habitats se met en place correspondant à une petite agglomération rurale. Les unités d’habitation sont de petits modules et un réseau de puits permet d’alimenter en eau le hameau. Un bâtiment de construction plus soignée avec sol en béton de tuileau et cuves de décantation semble occuper une position centrale. Le Haut-Empire voit cette occupation se densifier avec la transformation de certains bâtiments et la création d’un atelier de potiers comprenant plusieurs fours liés à la production de céramiques utilitaires, d’amphores de type Gauloise 4 et probablement de tuiles. L’ensemble est probablement lié au développement d’une grande villa rurale située à l’ouest en dehors de l’emprise de fouille. Les différents secteurs de cette agglomération sont desservis par une trame de chemins reliés à une voie est-ouest, au bord de laquelle s’est installée une zone funéraire comportant au moins deux mausolées et un ensemble de sépultures sous bâtières de tuiles. Ce tracé a contribué à structurer le paysage jusqu’à nos jours sous forme de limites parcellaires. L’éparpillement des structures et la disparition quasi-générale des niveaux d’occupation ne permettent malheureusement pas d’affiner la chronologie relative de l’apparition des différents bâtiments. À partir de la fin du IIe s. de n. è., le site semble abandonné. Une brève réoccupation dans le courant du VIIe s. se limite à une activité artisanale liée à la métallurgie dans une partie des bâtiments ruinés. Enfin, après un abandon total de plusieurs siècles, un ensemble de fours à chaux est exploité au tout début du XVIe s. L’aménagement du terroir qui s’ensuivra avec le remodelage du relief et l’édification d’un maillage dense de murs de terrasses va fortement altérer la conservation des vestiges. |
Sujet |
habitat édifice funéraire sépulture habitat groupé mausolée puits voie romaine potier four de potier artisanat atelier de potier voirie hydraulique bassin (structure) bâtiment agricole foyer |
Lieux |
Cuers Var Dép |
Chronologie |
Néolithique Deuxième âge du fer République romaine Haut-Empire Antiquité tardive Bas Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128226 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de FB21088701_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128226/doc/11406 |