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Auteur |
Poirier Philippe |
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Auteur secondaire |
Bost Jean-Pierre Chevreuse Fabrice Coutelas Arnaud |
Titre(s) | Chassenon, Hameau de Longeas, Charentes (16) : rapport de fouilles |
Edition | Pessac : Inrap GSO, 2005 |
Collation |
1 vol. (88-[55] p.) : 55 fig. ; 30 cm |
Résumé |
La fouille du hameau de Longeas (1004 m²) a permis de compléter l'étude architecturale du mur-aqueduc alimentant le grand temple du sanctuaire et d'étudier la partie est d'une parcelle appartenant à un " quartier " mis en évidence par des prospections aériennes et géophysiques. Ce dernier est situé entre la limite sud du sanctuaire et la via Agrippa. Le relief primitif a pu être restitué grâce à la conservation d'un paléosol. La topographie locale se présentait alors en pente avec une rupture importante à la limite nord de la fouille. Les sols sont homogènes et peu profonds. Ces données témoignent de l'absence de difficultés majeures pour l'implantation des constructions antiques car ces conditions ne nécessitent pas de techniques très compliquées. Au milieu du Ier s. ap. J.-C., le mur-aqueduc est édifié. L'observation complète de sa fondation permet d'en décrire les techniques de construction. Apparemment, cette dernière s'inscrit dans le cadre d'un vaste chantier planifié (aqueduc souterrain à l'est du site et face sud du mur-aqueduc près du temple à l'ouest de la fouille). La présence d'un revêtement sur l'élévation du parement nord est à noter. 2nde moitié du Ier/1ère moitié du IIe s., une " parcelle " est construite et délimitée par des murs de clôture. La limite nord est parallèle au mur-aqueduc. Cet espace "privé" sera occupé jusqu'au IIIe s. Le développement des infrastructures se fera au sein de ce cadre. Six bâtiments ont été recensés. Ils sont de forme rectangulaire, de petites dimensions et composés d'une à trois pièces. Le plan incomplet et l'absence d'aménagements ou de déchets d'activités spécifiques à certains artisanats ne permet pas de définir la nature des activités qui s'y sont déroulées. L'ensemble des données suggèrent que la partie ouest (non incluse dans l'emprise de la fouille) serait le siège de l'activité principale et que la partie étudiée correspondrait à des dépendances. L’abandon " programmé " du site a lieu au cours du IIIe s. Contrairement aux thermes et aux abords du grand Temple, aucune réoccupation n'est constatée au haut Moyen Age. En remarque, sans tirer de conclusions hâtives, la présence d'un fragment de Dressel 1a et de quelques tessons de céramiques non tournées pourrait suggérer la présence dans le secteur d'occupations laténiennes. En explorant pour la première fois la zone limitrophe sud du sanctuaire, la fouille a donc apporté de nombreuses informations sur : l'architecture civile non monumentale, la vie quotidienne de l'agglomération secondaire aux IIe et IIIe s. peu perçue à travers les fouilles des monuments et le développement de l'occupation aux abords du sanctuaire. Les études de mortiers et géologique soulignent le caractère locale de l'exploitation des ressources pour les moellons et le sable. C'est dans l'exécution des programmes que résident les différences entre les monuments et le " civil ". En remarque, la fouille souligne le potentiel important de la parcelle E77 intégrée à une réserve archéologique. |
Sujet |
habitat céramique métallescente sigillée aqueduc |
Lieux |
Chassenon Charente Dép |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012824 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de EB20002601.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012824/doc/10046 |
Ark de EB20002601_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/012824/doc/13957 |