
Auteur	Bocquillon Hervé
Auteur secondaire	Duchêne Bruno Frouin Millena Saurel Marion
Titre(s)	Des Tertres en périphérie de la nécropole des "Pothées" : [A34] Le Châtelet-sur-Sormonne, Sévigny-la-Forêt, Ardennes, "Forêt des Pothées" : rapport de fouilles
Edition	Metz : Inrap GEN, 2013
Collation	1 vol. (147 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison	Les tumuli de la forêt des Pothées - A34 Saint-Pierre-sur-Vence à Rocroi, phase 5 [Ardennes] - Marchadier Aurélie - Inrap GEN - 2010
Résumé	L’opération de fouille permet de proposer un bilan descriptif de sept marchets non connus avec pour chaque tumulus un décapage de 900 m² (soit 30 par 30 m) sur des sols, dans cette région boisée, peu marqués par les travaux de culture avec une très faible érosion naturelle. Les masses tumulaires sont composées de matériaux locaux, un calcaire dur bleuté à veines de calcite dit «pierre bleu de Givet» et dans une moindre mesure, de quartzite, de schiste et de galets. Ils sont entremêlés d’un peu de limon et de roche altérée correspondant au substrat sous-jacent. La faible élévation des monuments rend complexe la compréhension de la structure des monuments donc la restitution de la forme initiale et d’éventuels aménagements intérieurs. Dans tous les cas, il ne s’agirait pas d’une architecture d’envergure (chambre funéraire...) qui aurait laissé une trace plus visible. Cependant, on observe quelques constantes dans la composition. Les datations radiocarbones effectuées sur ces charbons donnent quatre périodes bien distinctes dont deux se rattachant à la Protohistoire. Dans deux cas, les datations désignent le second âge du Fer entre le deuxième quart du IVe s. av. J.-C. et le début du IIe s. Un prélèvement a donné une datation un peu antérieure entre le premier âge du fer et le début du second (mi VIIIe s. à fin Ve s. av. J.-C.). Pour deux tumulus, les résultats des datations ciblent une période dans le moyen âge entre le VIIe et le Xe s. Étant donné les dates récentes obtenues dans certains cas, on ne peut écarter la possibilité d’infiltrations de charbons liés à des travaux forestiers. Concernant les restes osseux, l’acidité du sol a pu être mise en valeur sous les monuments. Les mesures réalisées à la fois sous et sur le côté des tertres donnent ainsi des résultats situés dans une fourchette allant d’un Ph de 4,4 à 5. Ces valeurs suffisent à expliquer la dissolution des restes humains. A propos des dépôts funéraires dans les fouilles anciennes, on signalait en particulier la pauvreté du mobilier dans les marchets souvent limité à quelques tessons parfois grossiers, et à un éventuel élément de bronze. En plus des deux structures découvertes hors emprise et donc non explorées, les sept marchets traités ici semblent constituer les monuments les plus à l’est de la vaste nécropole connue à cet endroit. Ils en étendent quelque peu les limites. La localisation potentielle en périphérie de la nécropole laisse ouverte une possible interprétation comme marqueurs de limite territoriale, ou encore comme jalons situés en bordure de chemins. Des structures analogues connues ailleurs et souvent associées à des nécropoles ont donné lieu à une interprétation comme cénotaphes, monuments érigés à la mémoire de défunt enterrés dans un autre endroit.
Sujet	tumulus édifice religieux céramique protohistorique cénotaphe radiocarbone céramologie géomorphologie
Lieux	Ardennes Dép
Chronologie	Age du fer La Tène
Descripteur	Le Châtelet-sur-Sormonne, Sévigny-la-Forêt

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128360
Ark status	URL Ark actif
Ark de BB07029701_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128360/doc/14218