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Auteur |
Molina Nathalie |
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Auteur secondaire |
Richarté Catherine |
Titre(s) | Ancienne Bourse du Travail, rue Ferdinand Pelloutier : Var, Toulon : rapport de diagnostic : [ étude de bâti ] |
Edition | Nîmes : Inrap MED, 2013 |
Collation |
1 vol. (74 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Fenêtre ouverte sur un quartier toulonnais de l'Antiquité jusqu'à nos - Toulon, Var, Bourse du Travail, Provence-Alpes-Côte d'Azur - Conche Frédéric - Inrap Midi-MED - 2022
![]() [Archives] Ancienne Bourse du Travail, rue Ferdinand Pelloutier - Var, Toulon - Molina Nathalie - Inrap MED - 2013 ![]() |
Résumé |
Le diagnostic a consisté en une étude documentaire, une rapide étude de bâti du Palais de Justice et de la Prison et trois sondages au sol dans la cour de la Prison. L’étude documentaire a permis de refaire le point sur l’histoire de ce quartier et de confirmer la nécessité de refaire l’étude historique de l’hôpital puis du collège de l’Oratoire qui se seraient succédé sur cet emplacement. La bibliographie du XIXe s. y situe l’hôpital du Saint-Esprit, un des hôpitaux de Toulon, dès la fin du Moyen Âge. Or il semble finalement que l’existence à cet emplacement de l’hôpital soit incertaine avant le début du XVIIe s. En 1639, le collège civil de Toulon qui a été confié à l’ordre des Oratoriens est installé sous l’actuelle Bourse du Travail. Le collège est ensuite reconstruit en 1686 puis agrandi au cours du XVIIIe s. Il reste à cette place jusqu’à la Révolution. Après une occupation par l’armée, l’État décide d’y installer le Palais de Justice et la Prison. Le projet finalement adopté dans les années 1820 prévoit la reconstruction totale de l’ensemble après démolition de l’ancien collège. Ces constructions sont toujours en place. Elles ont abrité par la suite la Bourse du Travail après la construction, fin XIXe s. et début XXe s., de nouveaux locaux pour le Palais et la Prison. Les sondages muraux ont montré l’homogénéité de la construction du Palais de Justice. Un doute persiste cependant dans les pièces situées au rez-de-chaussée, côté est, qui pourraient appartenir à une construction plus ancienne incorporée dans le Palais de Justice. À signaler, des salles basses ou semi-enterrées qui ne sont plus accessibles et n’ont pu être visitées dans le cadre de ce diagnostic. Dans la Prison, des sondages muraux ont permis de vérifier la nature de quelques-unes des modifications qui existent entre le projet de 1828 et l’état actuel. Ces modifications semblent finalement minimes. La Prison du début du XIXe s. est donc relativement bien conservée. Ce que confirme la présence de graffiti de prisonniers découverts sur les murs d’une des pièces qui servait de cellule. D’autres graffiti de bateaux relevés au dernier étage dateraient aussi du XIXe s. Enfin, l’utilisation récente de la Prison pour accueillir des associations et syndicats, est illustrée par la présence d’une chapelle orthodoxe destinée à la communauté arménienne de Toulon. Installée dans les murs dans les années 1930, la chapelle est restée en fonction jusque dans les années 1990. Les murs de la chapelle sont entièrement peints. Les sondages effectués au sol dans la cour de la Prison ont montré l’existence de niveaux d’occupation indéterminée accompagnés de mobilier antique. Une construction maçonnée et une fosse pourraient appartenir à cette phase d’occupation ancienne non datée avec précision (céramique commune peu caractéristique). L’occupation du XIIIe ou XIVe s. se caractérise par un atelier lié à une activité métallurgique constitué d’une fosse aux parois rubéfiées (four à cloche ?) et de niveaux de sol qui l’accompagnent. Des murs et sols modernes ont été mis au jour dans tous les sondages. Les modifications d’alignement des façades des bâtiments construits au XIXe s. ne permettent pas de superposer avec certitude les plans du collège du XVIIe s. avec les vestiges épars découverts. Il semble cependant que le mur ouest de la cour du collège ait été retrouvé. Dans un autre sondage, une cuve maçonnée enterrée, sans doute moderne, n’a pu être datée. Elle était comblée par un remblai contenant du mobilier datant des XVIIe et XVIIIe s. Le collège n’occupait pas toute la surface de l’îlot. Cette cuve pourrait donc appartenir aux habitations modernes d’origine médiévale qui bordaient le collège dans cette zone. À noter la présence d’une fosse d’inhumation recoupée par d’autres fosses modernes qui contenait encore des fragments d’un crâne humain. Creusée dans les niveaux de remblai contenant du mobilier antique, cette tombe pourrait être médiévale (liée à l’hôpital ?) ou moderne (liée à la chapelle de l’Oratoire ?). |
Sujet |
prison architecture publique graffiti chapelle urbanisme atelier métallurgique cave sépulture |
Lieux |
Toulon Var Dép |
Chronologie |
Antiquité romaine ép médiévale Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128554 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de FA21135801_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128554/doc/40723 |