![]() ![]() |
Auteur |
Froquet-Uzel Hélène |
---|---|
Co-auteur |
Coubray Sylvie Gardère Philippe Lethrosne Harold Pradat Bénédicte |
Auteur secondaire |
Coutureau Michel Cunault Mathias Zobri Amar |
Titre(s) | Activités d'extractions de matériaux et dépotoirs occasionnels en périphérie d'un habitat attribuable au Bronze final IIb (Ha A2) : Ports-sur-Vienne, Indre-et-Loire (37), Le Barrage |
Edition | L'Isle D'Espagnac : Inrap LGV SEA, 2013 |
Collation |
1 vol. (162 p.) : couv. ill. en coul., ill. en noir et en coul., 92 fig. ; 30 cm |
Collection |
LGV Sud Europe Atlantique |
Résumé |
La fouille du site de Ports-sur-Vienne « Le Barrage » a été motivée par la découverte, lors du diagnostic mené en 2010 dans le cadre des opérations archéologiques préalables à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV-SEA), d’un abondant mobilier céramique caractérisant une occupation attribuable à la phase moyenne du Bronze final, période encore peu documentée dans la région. L’emprise décapée sur une superficie de 2300 m² a permis de mettre au jour une série de fosses d’extraction. Ces dernières sont localisées dans la plaine alluviale de la Vienne, sur la rive gauche de la berge et à proximité immédiate d’un ancien petit chenal de décharge comblé depuis fort longtemps (15 000 ans avant notre ère). Dans ce secteur, l’altitude moyenne avoisine les 45 m NGF. L’implantation de cette zone d’extraction en périphérie d’un habitat se justifie donc pleinement par la recherche par l’Homme de matériaux sableux et limoneux, ressources dévolues manifestement à des travaux de constructions et de réfections des maisons d’habitation, mais aussi, à diverses activités domestiques. Une fois les matériaux extraits, les fosses sont ensuite abandonnées en l’état. Certaines se comblent naturellement, d’autres en revanche, sont remblayées volontairement par l’Homme à l’aide de déchets domestiques (poteries brisées, fragments de plaques foyères, torchis, vidanges de foyer…). Ces comblements volontaires et rapides affectent alors seulement la partie sommitale des creusements, attestant une fonction secondaire de dépotoirs occasionnels, découlant manifestement de diverses activités réalisées au sein de la sphère domestique. La richesse des rejets dans certains comblements des lobes et leur caractère erratique dans d’autres apportent également un éclairage intéressant sur la sélection d’un type de matériaux plutôt qu’un autre en fonction du type d’activité à réaliser. En revanche, il est difficile d’estimer le laps de temps qui s’écoule entre chaque intervention anthropique (rythme annuel ou pluriannuel ?), même si l’abondance du mobilier céramique permet de suivre l’évolution générale d’un vaisselier d’habitat sur une période sur plus d’un demi-siècle, soit durant la seconde moitié du XIe s. et le début du Xe siècle avant notre ère. Le corpus céramique offre par ailleurs des affinités culturelles indéniables avec les ensembles céramiques du Centre Ouest de la France attribuables à la même période chronologique. Parmi les vestiges recueillis, les graines carbonisées fournissent quelques indicateurs sur la consommation végétale des habitants. Elle est basée avant tout sur les légumineuses (la lentille, le pois, l’ers et la fève) et les céréales (l’orge, l’amidonnier et le millet), certaines céréales ayant été consommées sous forme de galettes non levées, tandis que les diverses essences boisées identifiées par l’étude anthracologique permettent de brosser le tableau d’un milieu naturel déjà largement ouvert (paysage de bocages). |
Sujet |
site d'extraction dépotoir industrie lithique céramique du bronze céramique néolithique fusaïole carpologie anthracologie botanique géologie |
Lieux |
Ports (Indre-et-Loire) Indre-et-Loire |
Chronologie |
Néolithique moyen Bronze récent |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128623 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F101513_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128623/doc/16653 |