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Auteur |
Notte Ludovic |
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Auteur secondaire |
Clavel Benoît Clerget Jennifer Derreumaux Marie |
Titre(s) | Lesquin, rue Henri Ghesquière et chemin de Phalempin : Le Domaine du Lac. Aux origines du hameau de Merchin ? : rapport de fouilles |
Edition | Amiens : Inrap NP, 2013 |
Collation |
1 vol. (203 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Lesquin, domaine du Lac (zone 1) - rapport de fouilles - Quérel Carole - Inrap NP - 2012
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Notes |
Zone 2 |
Résumé |
Différentes prescriptions d'intervention archéologique au hameau de Merchin, commune de Lesquin, procèdent d'un vaste projet d'aménagement immobilier baptisé "Domaine du Lac" d'une surface de plus de huit hectares. Le diagnostic archéologique, confié à l'Inrap a mis en évidence 600 structures archéologiques ayant, pour certaines d'entre elles, livré du mobilier d'époque gallo-romaine, du haut et du bas Moyen Âge. La fouille archéologique préalable du secteur médiéval a été confiée à l'IFREAAB ; la rédaction du rapport à l'Inrap. Dans l'ensemble, la documentation de terrain disponible s'avère insuffisante pour caractériser objectivement la ou les occupation(s) conservée(s) les conditions de fouille n'ont, en effet, permis ni l'analyse des systèmes fossoyés ni l'étude de la majorité des structures du secteur stratifié inondé peu de temps après la réalisation du décapage. L'étude sommaire, nécessairement globalisante, des répertoires céramiques détermine, sans possibilité aucune de datation absolue ni d'estimation des phénomènes de continuité ou de rupture, quatre phases principales d'occupation. La première occupation du haut Moyen Âge, à l'exception de deux ensembles clos, est élusive, avérée indirectement par de nombreux tessons de facture "mérovingienne" qu'il convient de qualifier pour la plupart de rélictuels mais en des proportions qui indiquent la présence d'un gisement dense à proximité immédiate sinon sous-jacent. Faute de reconnaissance et d'identification des structures, il n'est pas possible de comprendre la ou les relation(s) de cette supposée occupation avec la nécropole des VI-VIIe siècles fouillée en 2008-2009. Le seul lien topographique, très ponctuellement relevé au diagnostic, est fourni par une anomalie parcellaire assumant la forme d'un vaste enclos quadrangulaire. Les structures de la deuxième période proposée, mieux reconnues, semblent s'organiser en parcelles fossoyées présentant des systèmes d'ouverture complexes. Les principaux aménagements internes testés consistent en fonds de cabane et très hypothétiquement en deux petits aménagements fossoyés quadrangulaires (sur sablières basses ?). Plusieurs ensembles de cette phase comportant des éléments d'un répertoire de transition hMA I et hMA II, permettent d'envisager ou de proposer l'hypothèse d'une continuité chronologique entre les deux périodes. Il est hautement probable, vus leur inscription topographique et le résultat des datations radiocarbones, que les sépultures à inhumation isolées ou regroupées appartiennent à cette phase de l'histoire du site. Bien que très partiellement reconnues et prudemment associées, les structures du haut Moyen Âge composent néanmoins une manière d'organisation qu'une comparaison avec le plan du site de Dourges "les Bas Champs" clôture fossoyée en moins, rend évidente. Quelques tessons retrouvés dans le secteur oriental de l'emprise indiquent la persistance de l'occupation aux XIe-XIIe siècles. Deux structures testées pourraient appartenir à cette phase : un fossé amorçant une figure d'enclos quadrangulaire dans l'angle duquel se place un fond de cabane. A titre d'hypothèse, on pourrait attribuer à un premier état de cette phase un possible enclos ovalaire. A ceci près que la céramique compose un échantillon beaucoup plus fourni, la phase datée du XIVe siècle pose les mêmes problèmes de reconnaissance. La masse du mobilier provient ici encore du secteur oriental, en ramassage de surface et, surtout, à la dépose mécanisée de la "nappe" ou niveau de "colluvions" stabilisant une dépression dans la partie nord-est de l'emprise. De la céramique provient aussi du dernier comblement du plus large des fossés, ultime état d'un enclos peut-être quadrangulaire. Ce segment de fossé est aligné vers l'ouest sur l'arrière de la parcelle qui au XVIIIe siècle refermait le "lieu manoir" avec ferme et grange du fief de Merchin. Les traces du parcellaire moderne et contemporain sont constituées de larges mais peu profonds fossés et d'un chemin visible sur le cadastre napoléonien. |
Sujet |
habitat enclos quadrangulaire fond de cabane fondation de bâtiment inhumation vaisselle de bronze palissade parcellaire |
Lieux |
Nord Dép |
Chronologie |
Haut Moyen Age ép mérovingienne ép carolingienne Moyen Age XIe siècle XIIe siècle Bas Moyen Age XIVe siècle |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128681 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de GB15096901_Z02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0128681/doc/15273 |