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Auteur |
Poignant Sébastien |
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Auteur secondaire |
Mahé-Hourlier Nadine Berthelot Erwan Fossurier Carole |
Titre(s) | Bondy (Seine-Saint-Denis), Rue Henri Barbusse, rue Polissard : opération "Coeur de ville" : rapport de fouille |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2013 |
Collation |
3 vol. (635, 553, 411 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm + 5 plans |
Notes |
La couv. du 2nd vol. porte en plus : "Catalogue des tombes, Volume 1 : Antiquité tardive, début de la période mérovingienne" ; la couv. du 3e vol. porte en plus : "Catalogue des tombes, Volume 1 : période mérovingienne, période carolingienne" |
Résumé |
Les premiers signes d'une occupation humaine sont limités à quelques tessons de céramiques, retrouvés dans des structures plus récentes. Ces restes suggèrent une fréquentation régulière du secteur depuis le début du Ier siècle. Le seul vestige immobilier est un puits dont le couronnement a été en grande partie récupéré et comblé au cours du IIIe siècle, avant l'installation d'une nécropole. C'est à partir de la fin du IIIe siècle ou plus certainement du début du IVe siècle que l'emprise est consacrée au monde des morts avec l'installation d'une nécropole dont l'organisation semble multipolaire avec un développement par densification. Si la fondation d'un petit mausolée doit raisonnablement être située à cette période, celui-ci ne jouera aucun rôle attractif dans le choix du lieu d'implantation de nouvelles tombes. Par contre, sa réutilisation au début de la période carolingienne suggère qu'il a gardé son intégrité tout au long du Bas-Empire et de la période mérovingienne. L'une des particularités de cet ensemble funéraire dont les limites demeurent inconnues reste l'absence de mobilier d'accompagnement, absence qui ne peut être imputée à la représentativité de l'échantillon, ce dernier rassemblant près de 250 sépultures. Au début de la période mérovingienne, soit au début du VIe siècle, la physionomie du lieu change même si la vocation funéraire demeure. Ainsi, une zone d'activité domestique émerge dans la partie ouest de l'emprise, probablement dès la fin du Ve siècle. En dépit de l'absence de marqueurs chronologiques directs, le creusement d'un grand fossé "d'enclos" intervient logiquement à cette période. Dès lors, la sépulture en sarcophage de plâtre va s'imposer au détriment de l'architecture de bois. De nouvelles contraintes semblent alors présider à la topographie cimétérale probablement en relation avec le sanctuaire mentionné dans le testament d'Ermentrude. Pour cette période, les sépultures se distinguent par une absence assez généralisée de la sépulture dite "habillée" et plus précisément par l'absence de mobilier de parure ou vestimentaire. Cependant, quelques objets comme une plaque-boucle en os à décor chrétien ou encore des exemplaires en bronze étamé à décor de masque humain évoquent une certaine ostentation chrétienne. Avec la période carolingienne, une nouvelle réorganisation de l'espace est observable. La zone précédemment dédiée au monde des morts est remplacée par des structures domestiques (fours, fosse) et des bâtiments, même si l'état de conservation des vestiges n'autorise pas leur identification plus précise. De la même manière, la partie occidentale de l'emprise, autrefois siège de l'activité des vivants, devient le nouveau cimetière délimité un certain temps par un réseau fossoyé bien marqué. Le début du Moyen Âge classique voit une nouvelle évolution dans la topographie du lieu avec la disparition de toute sépulture, certainement cantonnée contre l'église, de l'autre côté d'une rue fraichement établie. Dans l'emprise, les vestiges d'habitat essentiellement représentés par des fosses, des silos et quelques puits sont concentrés vers le front de rue. Au cours du Moyen Âge, cet habitat se transforme légèrement avec le percement de caves et surtout la pétrification des constructions. Dès lors, les blocs de gypses servent de fondation, une grande partie des élévations étant construites à l'aide de clayonnage plâtré. A la période moderne, une maison "bourgeoise" est édifiée en regard de l'église. En dépit d'une conservation très médiocre, on restitue un bâtiment doté d'une tour escalier et disposant d'un jardin d'agrément auquel il faut rattacher une canalisation maçonnée. |
Sujet |
pratique funéraire nécropole organisation de l'espace inhumation sépulture sépulture d'enfant sépulture secondaire anthropologie mausolée cercueil clou coffre en bois sarcophage typologie mobilier funéraire parure bracelet perle verre boucle de ceinture fourreau scramasaxe couteau plaque-boucle habitat silo four céramique gallo-romaine céramique médiévale céramique mérovingienne céramique carolingienne céramique moderne céramologie monnaie numismatique faune archéozoologie |
Lieux |
Seine-Saint-Denis Bondy |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Haut Moyen Age ép mérovingienne ép carolingienne Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129071 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F004717_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129071/doc/21372 |
Ark de F004717_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129071/doc/21373 |
Ark de F004717_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129071/doc/21374 |