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Auteur |
Leconte Sonia |
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Auteur secondaire |
Bambagioni Flavien Bernard Régis Brisach Bruno |
Titre(s) | Chouppes (86), ZAE de Chouppes - Les Bornais - Phase 1 : rapport de diagnostic |
Edition | Poitiers : Inrap GSO, 2013 |
Collation |
1 vol. (50 p.) : 5 fig., 21 cl., 3 pl., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic archéologique, réalisé sur la zone 1 de la « ZAE des Bornais », a révélé quelques indices d’occupation qui s’échelonnent de la Protohistoire à la Période Moderne. Le caractère isolé et disparate de ces vestiges témoigne d’une utilisation limitée de l’espace à des fins agricoles ou liée à des activités ponctuelles. Les éléments les plus anciens se rapportent à des fossés de parcellaire et des fosses d’extraction de matériaux. Parmi les fossés, se distingue un fossé aménagé de trous de poteau (palissade ou aménagement en relation avec une entrée) qui pourrait être associé à un enclos. Le fait que les comblements de ces trous de poteau aient tous comporté de petites scories incite également à envisager l’existence d’activités métallurgiques. L’essentiel de ces vestiges se localisent dans la partie nord-est du site, en limite d’emprise. Les autres découvertes tiennent principalement à la mise au jour d’un souterrain au sud-ouest du projet. Le couloir d’accès a été dégagé ainsi que l’entrée, proprement dite, du souterrain. Ce couloir, long de 3 m et large de 0,80 m, devait constituer une rampe d’accès, en plein air. Une fois franchi, un coude à angle droit marquait le début de la galerie. Cette dernière, entièrement voûtée, s’enfonce profondément. Les dimensions exactes de la structure restent indéterminées puisqu’il ne nous a pas été possible de l’explorer pour des raisons de sécurité. En outre, la vision, que l’on en a eue, a été partielle ; un cône d’éboulis obstruait l’ensemble. Aucun mobilier ne lui était associé (ceci est fréquemment le cas pour ce type de structure). Toutefois, les nombreux exemples recensés dans la région, une des plus riches en souterrains, ainsi que les fouilles récentes permettent d’envisager sa datation et à sa caractérisation. La majorité des souterrains étudiés se rattachent à la période médiévale, et plus précisément aux XIe-XIVe siècles. Les plus tardifs sont attribués aux XIVe-XVIe siècles. Lieux de refuge dans des périodes troubles ou lieux de stockage de denrées, ces souterrains ont eu des fonctions diverses. L’environnement immédiat de ces structures est souvent le seul qui permette de déterminer l’utilisation exacte qui en a été faite. Dans le cas présent, deux silos ainsi qu’un large puits parementé se trouvaient à quelques mètres de distance du couloir d’accès. Seul un fragment de céramique, recueilli dans l’un des silos, a offert une datation comprise entre le XIVe et le XVIe siècle. L’indigence du mobilier empêche d’établir une relation chronologique entre ces différentes structures et le souterrain. Si la contemporanéité de leurs phases de fonctionnement respectif n’est pas avérée, il faut toutefois supposer que ces vestiges, présents et concentrés en un même endroit, aient un lien. Celui-ci pourrait résulter de la fonction même des lieux, peut-être voués au stockage sur une longue période (cela supposerait alors que le souterrain ait été également dévolu au stockage des denrées). |
Sujet |
fossé parcellaire structure agraire site d'extraction palissade trou de poteau souterrain silo puits céramique médiévale |
Lieux |
Vienne Dép |
Chronologie |
Protohistoire Age du fer Deuxième âge du fer La Tène ép médiévale Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129601 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D101665_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129601/doc/13313 |