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Auteur |
Guillaume Maxime |
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Co-auteur |
Ranché Christophe |
Auteur secondaire |
Archimbeau Virginie Bevilacqua Roberta Bioul Catherine |
Titre(s) | La colline de Montredon : du Néolithique final à la villa antique : Aude, Carcassonne, Lo Badarel 2 : rapport de fouilles |
Edition | Nîmes : Inrap MED, 2013 |
Collation |
1 vol. (524 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans, cartes ; 30 cm |
Résumé |
La colline de Montredon a toujours été un lieu attractif pour les hommes par sa position privilégiée dans la boucle de l’Aude. Il est donc logique de voir les premières populations s’installer dès la fin du Néolithique. Au total, le site aura livré une quarantaine de structures attribuables à la culture vérazienne, avec au nord des fosses de galets chauffés et au sud des niveaux d’habitat, associé à un bâtiment matérialisé par des trous de poteau. La maison à superstructure de poteaux porteurs constitue le second exemple de bâtiment vérazien découvert dans l’Aude, après ceux du Mourral à Trèbes. La colline de Montredon ne semble plus occupée jusqu’à la fin de l’âge du Fer et quelques structures fossoyées dessinant le plan d’un de ces établissements désignés par le terme de ferme indigène et dont le corpus carcassonnais devient l’un des plus conséquents de la région. Dans les dernières décennies du Ier siècle avant notre ère, à peu près au moment où Carcassonne accède au titre de cité de droit latin, la colline est totalement transformée par la création d’un grand domaine rural, de type villa. La partie résidentielle, la pars urbana, est conçue selon un plan classique qui rappelle celui des grandes villæ du Latium. Il est centré sur l’atrium et son péristyle à colonnade avec une façade méridionale, dont les grandes pièces sont disposées selon une symétrie axiale. Cette aile de la villa est dépourvue de pièces de service et ouvre au sud sur un vaste espace ceint de murs qui pourra être interprété comme le parc privé. Le domaine est desservi par un chemin nord-sud, dont on peut supposer qu’il est directement relié à la voie d’Aquitaine qui passe plus au sud au pied de la cité de Carcassonne. Dans le « parc », dans les toutes premières années de notre ère, est érigé le tombeau monumental d’un des premiers propriétaires de la villa, si ce n’est du fondateur. Ce mausolée est en tous points remarquable. Par sa chronologie, il constitue une formule de monument avec sa chambre funéraire qui semble peu diffusée en Gaule et demeure exceptionnel à cette date haute du changement d’ère. De l’autre côté du chemin d’accès, se met en place une bande dédiée à une ou plusieurs activités agro-artisanales, avec une fosse interprétée comme bassin de rouissage des plantes textiles. À l’est de cette bande débute la partie cultivée du domaine avec un premier terrain planté de vignes et d’oliviers. Les analyses paléo-environnementales montrent tout de même une tendance à une polyculture à Badarel plutôt qu’une économie centrée sur les classiques productions méditerranéennes que sont le vin et l’huile d’olive. Les céréales et l’élevage doivent composer une partie non négligeable des ressources de la villa. L’abandon définitif de la villa intervient dans le courant du IIIe siècle, ce qui cadre avec le déplacement de l’implantation sur le sommet de la colline qui durera jusque dans la première moitié du Ve siècle, sous la forme vraisemblable d’un petit établissement rural dont ne demeurent que quelques vestiges en creux. |
Sujet |
ferme villa habitat rural mausolée trou de poteau structure agraire viticulture voie romaine chambre funéraire puits enclos oléiculture sanctuaire plante à textile paléoenvironnement élevage viticulture céréale archéozoologie malacologie sépulture d'animaux silo citerne |
Lieux |
Carcassonne Aude Dép |
Peuples |
Vérazien |
Chronologie |
Néolithique final République romaine Antiquité romaine Haut-Empire Bas-Empire |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129879 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de FB11098901_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0129879/doc/21707 |