
Auteur	Chuniaud Kristell
Auteur secondaire	Carlier Mathieu
Titre(s)	Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ZAC de Trémonteix - Lot 1 - D'un domaine à l'autre : rapport de fouilles
Edition	Bron : Inrap RAA, 2013
Collation	4 vol. 1717 p. [vol.1 (339 p.), vol.2 (399 p.), vol.3 (310 p), vol.4 (689 p.)] : ill. en coul., couv. ill. en coul., fig. ; 30 cm + 1 plan
Autre oeuvre en liaison	Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ZAC de Trémonteix - Tranche 1 - Carlier Mathieu - Inrap RAA - 2009 Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ZAC de Trémonteix - Tranche 2 - rapport de diagnostic - Parent Daniel - Inrap RAA - 2009 Mille ans d'histoire aux portes de Clermont-Ferrand - Carnet de fouille archéologiqu - Chuniaud Kristell - Inrap - 2012 Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - ZAC de Trémonteix - Lot 2 - Carlier Mathieu - Inrap RAA - 2012
Notes	Les volumes 2 et 3 rassemblent les études suivantes : - Identification des roches volcaniques par P. Boivin ; - Analyse organique de résidus piégés dans les parois d'une cuve maçonnée par N. Garnier ; - Rapport d'analyses minéralogiques de l'eau de source captée dans le Temple par le Service des Eaux de Clermont-Fd ; - Études des bois gorgés d'eau du Temple sud par P. Mille ; - Analyse carpologique par M. Cabanis ; - Étude de la faune gallo-romaine et médiévale par P. Caillat ; - Catalogue des sépultures par I. Thomson ; - Le sarcophage d'enfant par F. Gauthier ; - Les prélèvements non étudiés par K. Chuniaud ; - Rapport de fouille et d'étude des peintures murales romaines par J. Boislève ; - Catalogue des plaques par J. Boislève ; - Les récipients en verre par L. Simon ; - L'instrumentum par S. Raux ; - Analyse chimique et examen au MEB d'un objet gallo-romain par P. Boivin ; - Les monnaies par V. Geneviève ; - Le trésor monétaire carolingien par V. Geneviève et G. Sarah.
Résumé	Si une fréquentation du vallon de Trémonteix est perceptible dès la Préhistoire récente, et que le site connaît des incursions à l'âge du Fer, la fouille a permis de fixer les débuts de l'occupation à la fin du Ier s. de n. è. Pour l'Antiquité, deux établissements ruraux successifs sont perçus. - L'occupation de la première villa, regroupant 10 bâtiments, ne s'étend pas au delà du IIIe s. ap. J.C.. Domaine modeste, pionner dans la mise en culture du vallon, il témoigne de l'expansion au Haut Empire des terres cultivées autour d'Augustonemetum, dont il est distant d'environ deux milles. - Le second établissement, plus vaste et plus structuré autour d'une cour à pavillons, est doté d'un sanctuaire des eaux à double fanum. Les travaux de décaissement pour sa construction, modifièrent durablement la topographie du lieu, et c'est à leur faveur que nous devons l'exceptionnelle conservation des temples, du péribole et de ses annexes. La proximité du chef-lieu de Cité, et l'absence dans l'emprise fouillée de partie résidentielle, laissent planer un doute sur la nature exacte du site : sanctuaire domanial rattaché à une villa ou sanctuaire de périphérie urbaine ? Les modifications du second état tendent à privilégier la première hypothèse. Elles témoignent de l'enrichissement des possédants, par la reconstruction des pavillons dans la cour, et de leur volonté d'embellir le site par des terrasses hautes en amont des temples. Enfin, dans l'enciente du péribole, un grand bâtiment à vocation mixte, pièce d'apparat à l'étage et probable chai viticole en relation avec la cour, atteste que le domaine est dédié à la production agricole. - Après l'abandon du site antique, à la charnière des IV e et Ve s., les lieux furent désaffectés mais non désertés, comme en témoignent le développement d'un espace funéraire et les constructions précoces dans l'emprise du péribole. On doit s'en doute cette continuité « d'occupation » aux ruines du sanctuaire. La dégradation des maçonneries antiques et l'existence d'anciennes terres cultivées, créent les conditions favorables à une fréquentation du vallon, par une communauté établie sans doute à proximité. Un hameau, comprenant de petites habitations adossées à la pente s'établit sur des lieux à partir du VIII e s. et des aires d'ensilage témoignent d'une exploitation agricole du vallon. Cette occupation se poursuit sans grands changements jusqu'au XII e s., période au-delà de laquelle le site est abandonné. L'habitat rural médiéval, lui peut-être rattaché à la villa du Bouys, un domaine carolingien attesté par des archives écrites du Xe s. Les données archéologiques, en premier lieu desquelles le trésor de deniers carolingiens et l'attestation de la culture de la vigne, cadrent parfaitement avec les sources historiques, ce qui lui confère un intérêt supplémentaire. Bien que moins spectaculaire que le sanctuaire gallo-romain, aujourd'hui protégé, le site médiéval qui lui fait suite, offre une opportunité d'étudier, avec une acuité rarement égalée, l'évolution des modalités d'exploitation d'un même site, d'un domaine à l'autre.
Sujet	industrie lithique industrie osseuse aménagement du relief terrasse habitat rural villa cour temple fanum sanctuaire peinture murale enduit peint hydraulique bassin (structure) bâtiment agricole village maison foyer artisanat alimentaire atelier métallurgique sépulture sépulture d'enfant sarcophage datation archéozoologie ossements animaux anthropologie ossements humains céramologie verrerie métallographie numismatique géologie
Lieux	Auvergne Clermont-Ferrand
Chronologie	Antiquité romaine Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age

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