Bourgogne, Yonne, Etigny, Le Brassot : habitats de l'Antiquité et du Haut Moyen Âge : rapport de fouille
Edition
Dijon : Inrap GES, 2014
Collation
1 vol. (188 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison
Bourgogne, Yonne. Etigny, Le Brassot - rapport de diagnostic - Lenda Stéphane - Inrap GES - 2011
Résumé
Les vestiges archéologiques attribués au Néolithique, à l’Antiquité et au haut Moyen Âge se répartissaient sur l’ensemble de cette surface, avec cependant une plus grande densité de structures sur la moitié est de l’emprise diagnostiquée. La fouille n’a pu permettre de caractériser cet habitat, aucune structure ne pouvant être attribuée au Néolithique. Les vestiges néolithiques se limitent en effet à des éléments en silex et de rares tessons de céramique retrouvés soit au décapage hors de tout contexte structuré, en particulier sur la marge ouest de l’emprise, soit en intrusion dans des structures historiques. Ils peuvent être datés du Néolithique moyen à la fin du Néolithique final. En revanche, la fouille a permis la mise au jour d’un habitat occupé de façon probablement continue depuis le Haut-Empire jusqu’au haut Moyen Âge. Cette pérennité de l’habitat depuis l’époque romaine, ajoutée aux difficultés de lecture de terrain liées à une couverture de limon brun dans laquelle les structures excavées se distinguent mal, n’a pas offert la possibilité d’identifier clairement des bâtiments sur poteaux et de les dater. La période romaine est représentée par les fondations d’un bâtiment quadrangulaire dans l’angle sud-est de l’emprise (IIIe-IVe siècles), d’un four, de fosses de fonction indéterminée et de trous de poteau. La période du haut Moyen Âge se caractérise par des bâtiments sur poteaux, des fosses d’habitat ainsi que quelques silos, fours et forge. Cette occupation est dans la continuité des unités d’habitation et des fours domestiques identifiés au diagnostic à l’est de l’emprise fouillée. Se rattachent également à cette période deux sépultures. Elles étaient probablement en lien avec le cimetière mérovingien reconnu et détruit au sud de la parcelle dans les années 1960.