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Auteur |
Galmiche Thierry |
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Co-auteur |
Robin Nadège |
Auteur secondaire |
Buccio Vincent Desplanque Gilles Normant Stéphanie Jouanin Gaëtan Gambier Perrine |
Titre(s) | Mortefontaine, Laversine, Montigny-Lengrain (Aisne), Ferme de Pouy : rapport de fouilles |
Edition | Laon : Conseil général de l'Aisne, 2013 |
Collation |
4 vol. (124, [93], 181, 418 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Cette opération a permis de mettre au jour des vestiges allant de l'époque romaine au XIe siècle. Si les restes de l'époque romaine sont très rares - seules deux fosses étaient présentes dans I'emprise de I'opération -, ils conduisent cependant à confirmer la présence d'une occupation à cette époque au niveau du sommet du mont de Pouy. Un site d'habitat rural s'est développé sur le versant septentrional de cette éminence au VIe siècle. La présence parmi les structures de cette époque de deux fonds de cabane invite en effet à valider cette proposition. A partir des VIIIe - IXe siècles, les restes archéologiques semblent se concentrer sur le côté sud du mont de Pouy. La présence de nombreuses structures de datation indéterminée dont, notamment, une quantité importante de trous de poteau n'exclut cependant pas la possibilité de bâtiments au sommet du mont de Pouy, à proximité des deux fosses romaines. Les résultats de l'étude céramique plaident pour une occupation continue jusqu'au début du XIe siècle de part et d'autre d'une zone funéraire. Les structures mises au jour permettent d'identifier ce site à un habitat rural sans qu'il soit possible, au vu de l'étroitesse de l'emprise fouillée, de reconstituer des plans de bâtiments et de caractériser plus précisément cette occupation. Des fossés relativement larges séparent l'habitat de la zone funéraire. Des datations radiocarbones permettent de proposer une fourchette large d'utilisation de l'espace funéraire entre les dernières décennies du VIIIe siècle et les premières du XIe siècle. Une seule structure antérieure aux inhumations a été découverte dans la zone funéraire. Le lieu choisi pour le cimetière semble donc, à ce moment-là, pratiquement vierge d'occupation. Si la mise en évidence ponctuelle de rangées et la présence de trois pierres interprétées comme des marqueurs de tombe constituent des éléments tangibles d'organisation, il serait toutefois abusif de prétendre que le cimetière a fait l'objet d'un ordonnancement strict. Les contraintes de place sont sans aucun doute à l'origine des nombreux recoupements, réductions et sépultures secondaires rencontrés. S'il est impossible de préciser l'évolution chronologique et spatiale du cimetière, il paraît ainsi permis de noter la présence d'éléments d'organisation, contemporains des premières tombes ou plus récents, qui se seraient estompés au gré des inhumations suivantes. La possibilité d'une chapelle commémorative a été envisagée dans la zone de fouille sans qu'elle ne soit attestée. 179 sépultures primaires et 17 sépultures secondaires ont été découvertes. Leur fouille a permis de mettre en évidence une grande diversité au niveau des pratiques funéraires : différence de forme pour les fosses d'inhumation, variété des contenants utilisés, aménagement ou non dans la tombe d'un support pour relever la tête ou d'une logette céphalique, hétérogénéité pour les positions des membres supérieurs, présence ou non de vêtements, utilisation ou non d'un linceul. L'absence de mobilier déposé dans la tombe et d'éléments de parure a été constatée pour l'ensemble des sépultures. |
Sujet |
habitat fond de cabane nécropole inhumation stèle funéraire drainage four domestique scories foyer poinçon |
Lieux |
Aisne Dép |
Chronologie |
Bas-Empire Haut Moyen Age VIe siècle ép carolingienne Moyen Age Xe siècle XIe siècle |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0131573 |
Ark status | URL Ark actif |