Soupir, le Champ Grand Jacques, les Ribaudons, carrière Holcim Granulats, fouille 2006 : rapport de fouilles
Edition
Amiens : Inrap NP, 2014
Collation
1 vol. (58 p.) : ill. en coul., couv. ill. ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison
Soupir, "Le Champ Grand Jacques", "Les Ribaudons" - rapport de diagnostic - Hénon Bénédicte - Inrap NP - 2003
Résumé
La carrière, exploitée par Holcim Granulats, a fait l'objet de décapages archéologiques sur une cinquantaine d'hectares entre 1993 et 2001. Ces travaux ont conduit a de nombreuses découvertes de sites funéraires et d'habitats, depuis l'âge du Bronze ancien jusque l'époque romaine. Un diagnostic, réalisé en 2003 sur 12,5 hectares par tranchées continues, a permis d'identifier quelques vestiges de faible densité se repartissant sur trois secteurs ayant conduit a la prescription d'un décapage et d'une fouille de ces zones positives. Au lieux-dit le Champ Grand Jacques, zone ouest, deux fosses et un chablis avaient livré quelques tessons attribués au Néolithique et a la transition âge du Bronze-âge du Fer. Quelques fosses d'époque romaine et moderne sillonnaient ce secteur. Les décapages réalisés sur 23500 m² ont permis de préciser l'organisation et la datation de ces fosses. Deux nouvelles fosses et un chablis ont livré quelques tessons de datation protohistorique au sens large. Au lieux-dit le Champ Grand Jacques, zone est, des prospections aériennes menées par M. Boureux en 1976 avaient permis l'identification de trois enclos funéraires circulaires de petit diamètre, difficiles à localiser à cause des problèmes de parallaxe engendres par les cliches pris en oblique. Les décapages exhaustifs menés dans ce secteur sur 13500 m² ont permis la mise au jour de ces trois enclos funéraires fortement arasés. L'un d'entre eux est circulaire et présente un diamètre de 10,50 m. Les deux autres, de diamètre légèrement inférieur, sont de forme moins régulière. L'un de ces enclos était pourvu d'une fosse dans son espace interne, légèrement excentrée et fortement érodée, livrant 48 grammes d'ossements incinérés, provenant de la crémation d'un jeune adulte. Ce secteur a également livré une fosse protohistorique ainsi que quelques fosses partiellement arasés, du début du XXe siècle. Enfin, le corps d'un soldat français enseveli dans une sépulture provisoire, après son décès en novembre 1914 a été retrouvé et remis aux autorités compétentes. Au lieux-dit les Ribaudons, quelques fosses arasées livrant un mobilier peu abondant attribué a la Tène finale avaient été repérées. Le décapage mené sur 10000 m² n'a pas révélé d'organisation particulière des quelques structures dépourvues de mobilier qui ont pu être fouillées. Quelques lambeaux de fosses fortement arasées reprennent l'orientation d'un chemin menant à l'ancien moulin de Soupir.