Montévrain (Seine-et-Marne), ZAC des Frênes : lot A3 : [rapport de fouille]
Edition
Pantin : Inrap CIF, 2005
Collation
1 vol. (180 p.) : 58 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Notes
La page de titre porte en plus : "rapport final d'opération"
Résumé
Cette opération archéologique a surtout permis la découverte d'un établissement antique, mais le décapage de l'emprise a montré, une fois de plus, que l'occupation du Plateau Briard est à la fois plus dense que ce que l'on avait interprété et également plus ancienne. La seule présence, dans le fond d'un silo, d'une céramique écrasée en place prouve l'existence d'une occupation de ce secteur dès le Néolithique moyen II. Par ailleurs la prospection mécanique de 1993 a révélé non seulement de part et d’autre du lot A3 deux occupations de l’âge du Bronze, mais aussi des indices d’une occupation résultant sans doute d’un habitat dispersé au sud de la parcelle à mettre en relation avec une zone de stockage protohistorique, sans doute de la période Hallstatt, rencontrée durant le diagnostic du lot L3. Après un hiatus, ce secteur est réoccupé durant la fin de La Tène. Cette période pourrait correspondre à la genèse de l’établissement du Haut-Empire dont le décapage n’a révélé que l’angle est de l’enclos. Postérieurement, deux fossés dont l’un est daté du IIIe s. ap. J.-C, traverse le site et marque sans doute une phase de restructuration de cet espace et le déplacement de l’habitat vers le sud-ouest durant les IIIe-IVe s. ap. J.-C., à proximité de la mare rencontrée lors du diagnostic des lots L 2-2 a et 2-2 b. Ces deux fossés pourraient être les fossés bordiers du chemin des Frênes. Après l’abandon du site durant l’Antiquité, aucun indice ne permet de penser que ce secteur ait été réoccupé. Depuis cette époque jusqu’à nos jours, ces terres n’ont été utilisées que pour l’agriculture. La seule trace laissée par l’homme qui traverse le site d’est en ouest, est le chemin des Frênes qui a perduré jusqu’au XVIe s.