1 vol. (171 p.) : 45 fig., ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
Sur l'emprise de l'opération, c'est dans une zone très érodée, que trois nappes de mobilier du Néolithique, probablement moyen ont été découvertes. On note la présence d'un petit débitage sur le site ainsi que des éclats et des outils en silex local et exogène. La totalité de la zone décapée est investie à la fin du VIe siècle av. J.-C. ou début du Ve siècle av. J.- C. Trois bâtiments sur six poteaux sont situés à proximité les uns des autres. Ces constructions sont généralement interprétées comme des greniers surélevés sans que l'on puisse toutefois l'affirmer. Deux autre bâtiments sur quatre poteaux, ou un seul sur huit poteaux selon l'interprétation, sont identifiés. D'autres constructions sont probables. Ces bâtiments sont datés par le mobilier contenu dans le remplissage de quelques poteaux et surtout par celui provenant des structures environnantes. L'angle d'un enclos composé de fossés drainant, a également été fouillé. Le comblement des fossés contient du mobilier attribuable à la première moitié du Ier siècle ap. J.-C. L'espace étudié est à nouveau aménagé avec certitude vers le XVIII siècle. A cette période, le ru de Servigny et le fossé de l'enclos du même nom, existent. Ils servent au drainage des parcelles environnantes.