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Auteur |
Chaudriller Séverine |
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Co-auteur |
Couvin Fabrice Lichon Anne-Aimée Joly Stéphane Texier Myriam, anthropologue |
Auteur secondaire |
Bouillon Jérôme Liard Morgane Roche Jehan-Louis Salin Maryline |
Titre(s) | Athée-sur-Cher, Chomedormeau : Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire, Autoroute A85, section M3, Saint-Romain-sur-Cher à Esvres : rapport de fouille |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2021 |
Collation |
1 vol. (397 p.) : ill. en coul.,67 fig., 38 photogr., 28 tableaux ; 30 cm |
Collection |
A85 |
Résumé |
Dans une emprise de 4 ha, localisée sur le plateau situé entre la vallée du Cher et de l’Indre, la fouille du site Chomedormeau à Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire) a permis de vérifier les présences d’occupations néolithique, gallo-romaine et alto-médiévale. L’arasement des vestiges et la faible quantité de mobilier collecté, associés à l’ancienneté de la fouille et à la disparition de la documentation, ne permettent pas une analyse fine, mais fournissent des indications tangibles concernant l’évolution de l’occupation du site. Elles pourront être intégrées au rapport de synthèse qui concernent les fouilles de l’autoroute A85 à l’échelle de la commune. Les seuls témoins avérés d’une occupation plus ancienne sont une sépulture double, un adulte et un immature, datée du Néolithique moyen, ainsi qu’une fosse attribuable au Néolithique récent/final. On note également la présence de mobilier lithique et céramique, plus largement attribuable au Néolithique ou à la Protohistoire, collecté en position redéposée dans des structures plus récentes. La période gallo-romaine est illustrée par un enclos trapézoïdale de plus de 2 ha. Au nordest, prend place en position centrée un enclos quadrangulaire fossoyé de près de 250 m2. Non perçu comme tel lors de la fouille, la céramique brulée pourrait indiquer un espace funéraire ou cultuel. Au sud-ouest, une vaste dépression semble constituer une extraction, une mare ou une fumière. Elle s’insère dans un secteur probablement à vocation agropastorale, mais la céramique associée témoigne de la proximité d’un habitat. Les datations concordent pour situer cette occupation entre la seconde moitié du Ier s. et le courant du IIe s. ap. J.-C. Certains fossés non datés ou livrant du mobilier alto-médiéval peuvent avoir une origine antique. L’absence de construction en pierre suggère que cet établissement constitue une simple ferme, néanmoins, son plan trapèze de grande superficie n’est pas sans rappeler celui des cours agricoles des grandes villae du nord de la Gaule. Compte tenu du fort arasement des vestiges et de la faible quantité de mobilier collecté, il reste impossible de restituer l’évolution précise de l’occupation qui se développe entre les Ve- VIe s. et la première moitié du XIe s. Quatre unités agricoles prennent place de part et d’autre de deux espaces de circulation implantés de façon perpendiculaire. Elles se présentent sous la forme d’enclos fossoyés de 2 500 à 3 500 m2, dont la trame suit la même orientation que celle du Haut-Empire. Les clôtures présentent des plans quadrangulaires, avec un côté ouvert sur lequel prend place un secteur d’habitat matérialisé par des concentrations de trous de poteau de 50 à 210 m2. À proximité, on relève des structures annexes : fonds de cabane, celliers, petits bâtiments, silos et fosses. Des espaces apparemment vides de structures sont probablement réservés à des activités agropastorales. À l’est de la fouille, un vaste secteur semble intégralement dédié à cette fonction. Près des entrées et des espaces de circulation, plus rarement à l’intérieur des enclos, des inhumations sont disposées par petites grappes évoquant des groupes familiaux. Des datations radiocarbones fournissent pour celles-ci des intervalles compris entre le milieu du VIIe s. et le début du XIIIe s. L’occupation carolingienne se distingue par une densité plus importante de structures, ceci probablement en relation avec une meilleure conservation des vestiges. Le plan laisse supposer la présence d’un minimum de quatre unités d’exploitation agro-pastorale indépendantes. De module proche et disposées de façon rationnelle, leur développement contemporain laisse supposer un aménagement concerté ou encore la volonté d’un propriétaire foncier. Les sources écrites et l’archéologie confirment que cette occupation prend place au sein d’un terroir densément occupé et probablement fortement structuré à l’aube de l’an mil. |
Sujet |
habitat enclos fosse sépulture sépulture double industrie lithique faune objet métallique monnaie romaine géologie zoologie céramique néolithique céramique protohistorique céramique gallo-romaine céramique médiévale |
Lieux |
Athée-sur-Cher Indre-et-Loire |
Chronologie |
Néolithique moyen Néolithique récent Haut-Empire Haut Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0132546 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F004315_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0132546/doc/43204 |