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Auteur |
Réthoré Pascale |
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Auteur secondaire |
Bonnet Christine Blaizot Frédérique Guerit Magalie |
Titre(s) | Viriville (Isère), extension ZAC Porte de Chambaran : rapport de diagnostic |
Edition | Bron : Inrap RAA, 2013 |
Collation |
1 vol. (115 p.) : ill. en coul., cartes, plans (23 fig.) ; 30 cm |
Résumé |
Le projet se situe dans la plaine de Bièvre aux limites des communes de Viriville, Marcilloles et Chatenay. Cette plaine correspond à une large vallée en auge à fond plat, d’origine glaciaire. Son substrat est constitué de cailloutis polygéniques et hétérométriques issus du Würm. La stratigraphie se résume pour l'essentiel à une trentaine de centimètres de terre végétale directement sur ce substrat caillouteux. Malgré ce contexte géomorphologique défavorable, une quinzaine de structures en creux ont pu être observées. La plupart se rapporte à des fosses en relation avec la pratique de la crémation. Ces structures sont très mal conservées, la plus profonde atteignant seulement 0,20 m de profondeur. Elles s’organisent sur un axe N-E/S-O, apparemment en petits groupes espacés, et occupent sur cet axe, les 550 m de l’emprise sondée. La chronologie indiquée par le mobilier primaire recueilli dans trois des fosses fouillées pour test, indique un fonctionnement un peu supérieur à un siècle, durant les Ier et IIe s. Les structures funéraires pourraient ainsi s’échelonner en bordure d’un chemin ou d’un fossé parcellaire, sans doute plutôt un chemin compte tenu de la densité probablement élevée de cet ensemble. On peut en outre supposer qu’un certain nombre de fosses ont dû disparaître, vu la faible profondeur de celles qui ont été évaluées. Du fait de cette forte érosion, il est très difficile de déterminer la nature même de ces fosses. Certaines s’apparentent à des bûchers par leur morphologie, tandis que l’absence de restes évoquant un vase ossuaire détruit dans les autres, conduit a priori à les interpréter comme des dépôts de résidus de crémation. Cependant, au vu du mauvais état de conservation il est impossible de trancher pour l’une ou l’autre de ces interprétations. Sur l’ensemble des trois structures fouillées, les éléments identifiés sont classiques : pots, coupelles, coupes, plats, assiettes et cruches constituent le cortège habituel de la vaisselle du banquet funéraire. L’organisation même des fosses en lien avec la pratique de la crémation, par petits groupes, de part et d’autre d’un axe fantôme, sous-tend la présence d’un chemin ou voie plus que d’une limite parcellaire. Si un chemin a existé, il est fort probable qu’il ait été érodé. Le fort abrasement des structures d’incinération le conforte. Néanmoins, cet axe n’a peut-être pas entièrement disparu. Dans l’un des sondages, un segment de chemin bien identifié, pourrait en témoigner. Un second chemin, qui ne semble pas perpendiculaire à l’axe principal, a été mieux conservé. Cependant, c’est uniquement la présence d’une recharge d’imbrices et de tegulae qui a permis de le vérifier. Sans cet apport anthropique son existence n’aurait sans doute pas été perçue. S’agit-il d’une desserte propre à la nécropole ou d’un axe de circulation plus développé ? On notera qu’un point de découverte de tegulae signalé dans un rapport de prospection, correspond exactement à l’emplacement de ce chemin (Gonin, Varennes 2012). |
Sujet |
sépulture incinération pratique funéraire voirie céramique romaine verrerie |
Lieux |
Isère Dép |
Chronologie |
Antiquité romaine |
Descripteur |
dépôt de résidus de crémation
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0132856 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D101676_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0132856/doc/22315 |