![]() ![]() |
Auteur |
Goy Michel |
---|---|
Auteur secondaire |
Alix Philippe Caillat Pierre Mille Pierre |
Titre(s) | Aurillac (Cantal) : Théâtre municipal, 8-10 rue de la Coste : rapport de fouilles |
Edition | Bron : Inrap RAA, 2003 |
Collation |
1 vol. (87 p. dont 64 p. de texte et 21 p. de pl.) : ill. en coul, fig. ; 30 cm |
Résumé |
Mis en évidence sur le site de l’ancien couvent Notre-Dame d’Aurillac, des vestiges d’une occupation datant de la fin du Moyen Age jusqu’au XXe siècle. Aucun niveau d’occupation antique a été découvert. 6 états d’occupations ont été révélés depuis le Moyen Age. - A la fin du Moyen Age : reconnaissance d’une occupation de type dépotoir dans un ensemble tourbeux, issu d’un comblement d’un large fossé appartenant à l’enceinte abbatiale. Constitué par un sédiment tourbeux, il a permis la conservation d’un mobilier organique (bois – faune). La vaisselle issu de cette zone, révèle une fabrication locale commune entre le Massif Central et le Limousin avec des pots non tournés, des éléments de pichets et un couvercle signalent une vaisselle de table. La production céramique n’est pas destinée à l’export. Elle diffère des productions de l’Ouest et de l’Aquitaine. L’échantillon de bois révèle une activité de menuiserie et de charpenterie tardive. Le dépôt faunique révèle une activité bouchère et une consommation carnée. Les premiers bâtiments sont drainés par un entassement de matériaux. Seule la cour dallée de l’un deux a été fouillé (datation fin du XIVe – début XVe). Ce niveau est remblayé et permet l’installation d’un second bâtiment (XVe). Il est caractérisé par un sol carrelé limité par un mur et une cloison. La pièce formée par ces structures appartient à un autre bâtiment plus tardif, perturbé à la fin du XVe par la construction d’un massif monumental. - Au cours du XVIe, quelques murs sont construits et un caniveau assure le drainage. - A partir du XVIIe-XVIIIe, l’îlot est dévolu à la vie religieuse. Vers 1625, l’ancien habitat est transformé et remblayé pour l’installation des religieux. De la chapelle (1624-1625), il n’en reste rien, sauf que le bâtiment actuel du théâtre en reprend le plan. Le cloître est construit en arrière du corps de logis, sur le mur Sud a été retrouvé. La cour subsiste en l’état. En 1724, le couvent est partiellement détruit - Après la révolution, il est aliéné et la brasserie Dou s’y installe vers 1802. L’ancienne chapelle devient un théâtre et des loges sont installées dans le sous-sol vers 1850 (en remplacement probable de l’ancien cimetière). - En 1945, le caveau des religieuses est en partie vidé de ses sépultures. - Au XIXe, un petit bâtiment rectangulaire est accolé au mur Sud du cloître et semble fonctionner avec l’utilisation de l’ancien couvent comme brasserie. Enfin, une blanchisserie est installée dans un bâtiment et appuyée au mur de l’enclos religieux. Pour fonctionner, on utilisait l’ancien captage d’eau ou fontaine du couvent. Il semblerait bien que l’emplacement des bâtiments du théâtre corresponde avec le comblement d’une dépression humide en dépotoir. L’étude documentaire et des plans cadastraux ont révélés l’existence d’une enceinte urbaine (date provisoire XIVe). A l’extérieur, elle est percée de portes d’accès et bordée de fossés en creux, qu’il faut purger régulièrement, alors qu’à l’intérieur de la ville, elle est destinée à un usage agricole (jardin, près) au moins jusqu’au XVIIIe, date à laquelle les remparts urbains sont progressivement détruits. (extrait de l'auteur) |
Sujet |
édifice occupation du sol dépotoir matière organique bois menuiserie ossements animaux viande boucherie céramique médiévale édifice religieux drain cour enceinte jardin cloître sol mur fontaine théâtre |
Lieux |
Auvergne Aurillac Cantal |
Chronologie |
Moyen Age XIIIe siècle Bas Moyen Age XVe siècle Temps Modernes XVIIe siècle XVIIIe siècle ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/01343 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de 7103050001_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/01343/doc/15237 |