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Auteur |
De Muylder Marjolaine |
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Co-auteur |
Aubazac Guillaume Dubuis Bastien |
Auteur secondaire |
Barthélémy-Sylvand Céline Blanc Annie Bolo Aurélien |
Titre(s) | Canal Seine-Nord Europe, fouille 34, Picardie, Oise, Noyon, "la Mare aux Canards" : une villa aristocratique de la cité des Viromanduens : rapport de fouilles |
Edition | Amiens, Croix-Moligneaux : Inrap NP, CSNE, 2014 |
Collation |
9 vol. (2857 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm + 1 CD |
Collection |
Canal Seine-Nord Europe : fouille 34 |
Niveau d'ensemble |
Canal Seine-Nord Europe - Inrap NP, CSNE ![]() |
Résumé |
Le site viromanduen de "la Mare aux Canards" à Noyon correspond, dès son implantation, sans doute une ou deux décennies avant le changement d’ère, à une villa dont la nature aristocratique se traduit dans l’organisation générale, dans l’architecture domestique et dans le mobilier recueilli. A l’époque julio-claudienne, son plan s’inspire de l’organisation des grandes fermes gallo-romaines précoces. Il se caractérise par deux alignements de bâtiments sur poteaux plantés de tradition architecturale laténienne, répartis à intervalle régulier le long d’une grande cour rectangulaire. On observe une parfaite symétrie axiale, les constructions se répondant de part et d’autre de la cour. La cour est délimitée par deux galeries derrière lesquelles se développent les bâtiments. L’espace central s’inscrit dans un très vaste enclos fossoyé périphérique, éloigné d’une quarantaine de mètres des lignes de bâtiments. Les espaces latéraux sont subdivisés en parcelles par des fossés. La céramique associée présente des caractères tout à fait inhabituels en milieu rural, avec des indicateurs de statut élevé et d’intégration très marquée de pratiques d’origine méditerranéenne. Les importations s’avèrent particulièrement abondantes et variées. On note même des apports de céramiques communes exogènes, arrivées sur le site en dehors des réseaux commerciaux qui alimentent la région. Une importante phase de destruction et de labour marque la transition avec l’occupation de la seconde moitié du Ier siècle-début du IIe siècle. Dans son deuxième état, la villa de Noyon est à classer parmi les plus grandes villae connues. En effet, l’identification de la pars urbana sur les photographies aériennes, à l’ouest de l’emprise de fouille, permet d’évaluer la surface minimum de l’établissement à 12 ha environ. Son extension maximale à l’est est inconnue car détruite lors des travaux de construction du canal du Nord au début du siècle. Son plan correspond alors à celui des villae à "pavillons multiples alignés" avec une cour agricole de plan allongé ou à plan ramassé. La surface occupée à l’époque antérieure conserve plus ou moins la même distribution. Les bâtiments de façade sont toujours alignés de la même façon mais sont désormais irrégulièrement répartis. Bordés par un mur, ils sont tournés vers l’espace latéral. À l’arrière des deux lignes de construction, on observe la présence de bâtiments de plan simple. Fait notable, la zone sud-ouest voit la mise en place d’un fanum et d’un enclos cultuel. Les maçonneries ayant été presque entièrement récupérées à des périodes plus récentes, l’essentiel des informations concernant le bâti provient donc des matériaux retrouvés épars dans les comblements de structures excavées, ou, dans le meilleur des cas, des lambeaux de première assise de fondations. Les bâtiments se distinguent par la qualité de leur construction et la richesse de leur parure architecturale. Le mobilier céramique associé ne se distingue plus guère du faciès régional qu’il soit rural ou urbain. Aux IIe et IIIe siècles, le plan de la villa de Noyon reste quasiment inchangé. Seul fait remarquable, un nouvel édifice occupe la cour, côté est. Son plan ainsi que sa position particulière induisent qu’il s’agit d’un fanum. L’abandon et la récupération des matériaux de construction de la villa semblent avoir lieu au moment de la construction du castrum de Noyon à la fin du IIIe et au début du IVe siècle. Malgré cela, le souvenir des deux anciens espaces cultuels est manifestement toujours prégnant puisqu’ils accueillent trois sépultures à inhumation. Les traces de fréquentation du site au Moyen Âge sont sans rapport avec l’établissement antique, sans doute en grande partie disparu. Elles témoignent peut-être d’une réappropriation de l’espace pour y exercer des activités agricoles. Les époques modernes et contemporaine sont représentées sur le site d’une part par la mise en place d’un réseau parcellaire et, d’autre part, par des impacts d’obus, cicatrices des affrontements de la Première Guerre mondiale. |
Sujet |
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Lieux |
Noyon Oise Dép |
Chronologie |
La Tène Haut-Empire Bas-Empire Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F021208_01_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/18330 |
Ark de F021208_01_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/18331 |
Ark de F021208_01_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41139 |
Ark de F021208_01_04_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41140 |
Ark de F021208_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41141 |
Ark de F021208_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41142 |
Ark de F021208_04_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41143 |
Ark de F021208_04_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41144 |
Ark de F021208_04_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0134845/doc/41145 |